Martin St-Louis: «Sans les vétérans, je ne pense pas que nous serions dans cette position»

On parle beaucoup du brio du premier trio du Canadien et plus particulièrement de celui de Nick Suzuki, mais il y a d’autres héros.

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«Sans les vétérans, je ne pense pas que nous serions dans cette position. Ils nous ont permis de former un tout cette saison», a mentionné Martin St-Louis après la victoire de 4 à 1 contre les Bruins jeudi soir.

Ce trio, c’est celui de Christian Dvorak, Brendan Gallagher et Josh Anderson. Ensemble, ils tirent tout le monde vers le haut avec leur jeu énergique et exemplaire.

«Il y a plusieurs matchs où ce sont eux qui dictent la façon dont on veut jouer, a insisté Mike Matheson jeudi soir. Ils ont une bonne présence dans le vestiaire pour nous montrer comment on doit jouer, c’est sûr qu’ils nous donnent de l’énergie et leur échec avant est quand même spécial.»

Jeu simple

Au retour de la pause de la Confrontation des 4 nations, on remarquait surtout que le premier trio fournissait plus de 50% des buts de l’équipe. Martin St-Louis voulait avoir de l’attaque secondaire, qu’on appelle dans le jargon du hockey. Le trio des vétérans lui en donne.

Depuis le 19 février, soit 19 rencontres, Dvorak totalise 13 points (5 b., 8 p.), Gallagher en a 12 (5 b., 7 p.) et Anderson en a 7 (1 b., 6 p.). Et surtout, ils ont un différentiel qui varie entre +7 et +10.

«Ils jouent de façon très directe, a noté St-Louis. Andy amène beaucoup de poids. Ils comprennent comment on veut jouer, ils reconnaissent les moments importants du match et le momentum et ils sont tous sur la même longueur d’onde.

«Quant à Dvorak, il gagne beaucoup de mises au jeu, il est très responsable défensivement, il a aussi un côté offensif, c’est un très bon fabricant de jeu. Je ne pense pas que c’est un joueur d’élite dans une chose, mais c’est un très bon joueur dans plusieurs aspects et c’est comme ça que tu as une longue carrière.»

Locomotive

Même si certains estiment qu’il a ralenti, Brendan Gallagher demeure une locomotive pour l’équipe, ne serait-ce que par l’énergie qu’il déploie. Qui plus est, il a récolté 10 points (4 b, 6 p) à ses 9 derniers matchs.

«C’est un joueur important pour nous sur la glace, insiste Mike Matheson. Évidemment, c’est également l’un des leaders de notre équipe. Le cœur et l’âme de cette équipe. C’est le meilleur pour nous énergiser quand on en a besoin.»

Juraj Slafkovksy fait lui aussi l’éloge de son coéquipier.

«Il se bat tous les soirs, peu importe les circonstances et tout le monde devrait le regarder aller. Son trio donne le ton, ils distribuent les mises en échec et on sent qu’ils veulent faire les séries.»

Modeste

Quand on parle des succès du trio avec Josh Anderson, il demeure modeste, ce qui semble être dans sa nature par ailleurs.

«On essaie juste de faire tout en notre pouvoir pour aider l’équipe à remporter des matchs. On joue de façon très simple, on ne prend pas beaucoup de risques en zone neutre, on pratique un échec avant soutenu en défendant bien», explique Anderson, qui a distribué cinq mises en échec jeudi soir.

Selon le vétéran de 30 ans, son trio a du succès parce qu’il a été intact presque toute la saison et que la chimie est forte. Il remplit aussi un rôle essentiel.

«Les bonnes équipes ont un trio comme ça qui est difficile à affronter. Les défenseurs n’aiment pas ça parce que nous envoyons la rondelle en fond de territoire et nous partons à la chasse en zone adverse.»