Marie-Élaine Thibert et Messmer dans un duo improbable: «Je pensais que c’était une joke!» lance le fascinateur
La chanteuse a lancé la reprise de «Paroles, paroles», qui se retrouvera sur son album hommage à Dalida
Raphaël Gendron-Martin
«Ben voyons, c’est une joke?» a lancé Messmer lorsqu’il a reçu l’appel de Maxime Landry, qui produit le nouvel album de Marie-Élaine Thibert en hommage à Dalida. Dans un duo improbable, le fascinateur et l’interprète se sont glissés dans la peau d’Alain Delon et de Dalida pour la reprise de Paroles, paroles.
Invitée par Maxime Landry à travailler sur un album hommage à Dalida, Marie-Élaine Thibert cherchait un artiste masculin à la voix rauque pour lui donner la réplique dans Paroles, paroles. «On a pensé à plein de monde, comme Garou et Marc Labrèche, mentionne-t-elle. À un moment donné, ça m’est venu en tête: Messmer!»
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La chanteuse adorait le double sens d’avoir le fascinateur pour chanter cette pièce avec elle. «Il hypnotise les gens. Et cette chanson-là, c’est vraiment un gars qui essaie d’avoir la fille et ça n’a pas l’air de marcher. Pour elle, ce ne sont que des paroles! C’est drôle de voir que Messmer n’est pas capable d’hypnotiser Marie-Élaine dans la chanson. [rires]»
«Il s’est prêté au jeu»
Quand il a reçu l’offre, Messmer n’y croyait pas vraiment. Voyant que Maxime Landry était sérieux, il a tout de même hésité avant d’accepter, mentionne-t-il au Journal. «Puis je me suis dit: pourquoi pas? On va aller en studio et on va l’essayer. On verra si on la garde ou pas.»
C’est en novembre dernier que Messmer s’est rendu aux Studios Piccolo. Maxime et Marie-Élaine étaient présents, tout comme Rémy Malo, le conjoint de Marie-Élaine, qui réalise l’album.
«Il s’est prêté au jeu tout de suite, dit Marie-Élaine. En faisant la partie d’Alain Delon, il fallait qu’il acte un peu. Mais en même temps, on voulait reconnaître Messmer. Ce n’est pas un comédien. On voulait qu’il reste lui-même. Je pense que ça fait bien la job. Moi, je suis fière de lui, en tout cas!»
Un fascinateur mélomane
Mélomane dans l’âme, Messmer a longtemps rêvé de faire carrière comme DJ. Il conclut d’ailleurs son plus récent spectacle, 13Hz, avec une portion musicale qui fait danser les gens.
Même s’il est parfois allé en studio pour faire des voix pour ses projets, c’était la première fois que le fascinateur y allait pour enregistrer une chanson. Se verrait-il enregistrer un album musical un jour? «Je ne sais pas, répond-il. Peut-être. Mais il faudrait que je sois coaché, je pense. Je ne ferme pas la porte.»
Duo sur scène?
Marie-Élaine Thibert prévoit faire un spectacle-lancement de son album à la fin avril. Et elle aimerait bien inviter Messmer sur scène pour cette chanson. «Je sais qu’il sera au Québec à ce moment-là. Je pense qu’on pourrait s’organiser. À moins qu’il soit bien peureux. [rires] Mais ça m’étonnerait. Je pense qu’il va oser.»
«Juste à y penser, je me dis que je ne pourrais pas faire ça, admet Messmer de son côté. Il faudrait que je me pratique plus que ça!»
L’album hommage à Dalida comprendra 11 titres de la grande chanteuse italienne naturalisée française. Il portera le nom de 11 bis, rue d’Orchampt, qui est une adresse légendaire du vieux Montmartre, à Paris, où a vécu Louis-Ferdinand Céline, de 1929 à 1944. Dalida y a ensuite emménagé en 1962.
Produit par Maxime Landry, l’album paraîtra le 2 mai et sera distribué par Universal.