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Culture

Marie-Claude Savard: Confidences sur sa nouvelle relation amoureuse

Elle vit une renaissance

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Michèle Lemieux

2025-06-06T10:00:00Z
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Depuis un peu plus de deux ans, Marie-Claude Savard a traversé de nombreux changements. Séparée du père de ses enfants, l’animatrice a d’abord vécu sous le même toit que son ex-conjoint avant de quitter la maison familiale. Elle compose dorénavant avec la garde partagée de Charlotte et Henri. Un vent de renouveau souffle sur sa vie. Nouvellement amoureuse, elle a également eu l’audace de lancer son entreprise de collagène, Pure.

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Marie-Claude, vous avez de nouveaux projets à titre d’entrepreneure. Est-ce un rôle qui vous plaît?

Oui, je suis devenue PDG d’entreprise. J’ai toujours rêvé de faire de l’entrepreneuriat de haut niveau. J'ai eu de beaux projets par le passé qui m’ont permis de faire mon éducation à la dure en matière de business. J’ai eu un salon de beauté et d'esthétique sur la rue Crescent, un restaurant sur l'avenue Mont-Royal et une compagnie de production, que j’avais reprise de mon père. J'ai lancé Les entreprises Marie-Claude Savard, qui propose notamment le collagène marin Pure. D’autres projets sont à venir.

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Est-ce que ce sont des produits axés sur le bien-être?

Je dirais axés sur la longévité. Je regardais Janette Bertrand, qui vient de fêter ses 100 ans. On a un nouveau terrain de jeu: il faut se l'approprier, le redéfinir et trouver des solutions pour se maintenir en forme physiquement, mentalement et économiquement. Je pense que la science et la technologie nous proposent de belles solutions. Ça nous prend des points de repère. Et moi, j'ai choisi d'être un point de repère pour tout ce qui touche aux tissus: la peau, les ongles, les cheveux, la charpente. C’est quelque chose qui m’a beaucoup aidée quand la ménopause m'a frappée — ou quand j'ai frappé la ménopause! —, mais ç'a été une collision frontale... (rires) J'avais entre autres mal aux os, et c’est ce qui m'inquiétait le plus.

Julien Faugere / TVA Publications
Julien Faugere / TVA Publications

C'est un mal fréquent, semble-t-il...

C'est vrai. On sait qu’il y a des enjeux au niveau de l’humeur, des hormones, de l'apparence, mais au-delà de ça, la journée où tu te lèves et que tu as mal partout, c'est vraiment désagréable. J’ai pris un supplément de collagène et j'ai eu de si bons résultats que j’ai décidé de le commercialiser.

Ce supplément a donc été un véritable coup de cœur?

Oui. J'ai l'impression que je fonctionne par coups de cœur: mon coup de cœur radio, qui devient une longue histoire d'amour, car je suis à la radio commerciale depuis 15 ans; mon coup de cœur entrepreneurial; mon coup de cœur pour la communication. À travers cela, je fais des séries documentaires de temps à autre. Je vis une belle plénitude professionnelle.

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Pouvez-vous nous parler des bienfaits du collagène?

C'est quelque chose que notre corps produit pour tenir ensemble nos muscles, nos articulations, nos follicules, notre peau. C'est le ciment. Notre corps en produit de manière maximale jusqu'à 25 ans, puis ça commence à décliner. Dans le temps, nos grands-mères consommaient des bouillons d'os, de la gélatine, etc., qui leur donnaient un supplément de collagène. Les temps ont changé et de nos jours, on s'alimente autrement. Ça fait donc partie des suppléments qu’on devrait prioriser. Dix grammes par jour font une différence. Le mien n’a aucune saveur, on peut le mettre dans son café. Quand on commence à prendre des suppléments de collagène, on sent vraiment une nouvelle jeunesse! L'entrepreneure en moi a décidé de fabriquer ses produits au Québec pour créer de l'emploi ici.

Vous avez toujours eu à cœur de partager avec le grand public...

J'ai partagé plein de trucs très personnels qui m'ont aidée à être une meilleure personne, entre autres, la thérapie. Je pense que j'ai connecté avec les gens en partageant mes deuils. J’ai aussi envie de partager le positif. Je me suis rendu compte que 30 % des hommes achètent le produit. Comme je dis toujours, on se rend compte de l’efficacité d’un supplément quand on arrête de le prendre... (rires) C’est pour cette raison que mon collagène vient en sachets pour qu’on puisse l’amener partout avec soi, même en voyage.

De toute évidence, vous vieillissez en beauté et en santé...

Merci! Je pense que je ne suis pas faite pour le repos. Aujourd’hui, je choisis de célébrer mon horaire trop chargé, les oui que je dis tout le temps. J’ai mis beaucoup de temps à apprendre à dire non. Maintenant que j'ai appris à le faire, j'ai réappris à dire oui. Avoir un horaire de fou, c'est bon pour moi.

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Ne dit-on pas que la vie, c'est le mouvement?

Effectivement. Comme j'ai eu mes enfants lorsque j'avais 44 et 46 ans, dans ma tête, je me demande toujours si je vais être grand-mère, si je vais assister au mariage de mes enfants et à leur graduation. On ne peut jamais rien tenir pour acquis dans la vie. Quand on a des enfants sur le tard, on a plus conscience du temps qui passe. Le désir d’être là aussi longtemps que possible nous habite. Avoir 100 ans, c'est un énorme privilège et c'est une possibilité qu'on avait peut-être moins avant. Cela me donne envie de questionner des gens plus âgés. J’ai envie d’aller à la rencontre de ceux qui sont en avant sur ce chemin, de récolter de l’information, d'y réfléchir et de la propager. Ma longévité m’apparaît comme précieuse.

Il faut dire qu’actuellement, on redéfinit la vieillesse...

C’est vrai, mais il y a quand même de l’âgisme. Moi, j'en vis dans mon milieu. À 53 ans, je vois le choc des générations. C'est correct d'être vieux si on est tranquille. Je constate que, quand on vieillit, il y a encore un certain malaise avec la sexualité, la séduction, avec le fait de refaire sa vie. C’est audacieux. Je trouve que c’est une belle rébellion. Une femme de 50 ans qui prend des risques en lançant une entreprise, c’est une forme d’affranchissement.

Votre métier contribue-t-il à vous garder jeune, à votre avis?

Oui, et je relève d’autres défis. Après le temps des Fêtes, j'ai commencé un nouveau mandat où j'anime et présente la musique seule. Je n'avais jamais fait ça de ma vie! Il n'est jamais trop tard pour se mettre au goût du jour, apprendre de nouvelles choses. Ma fille, Charlotte, va avoir neuf ans. Elle est quasiment une préado. Mon fils, Henri, va avoir sept ans. Conserver une belle connexion entre les générations, c’est important. Ce sont des jeunes qui me suivent. Je suis sur TikTok. Je crois que c'est important de continuer à apprendre, à se mettre en danger.

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Vous êtes aussi dans le mouvement sur le plan personnel, car avouons qu’il y a eu bien des changements dans votre vie, ces derniers temps!

Oui. J’ai annoncé il y a quelques mois que je me séparais. En fait, je me suis séparée il y a deux ans et quelques. Nous avons décidé de vivre ça ensemble avant de l'annoncer aux enfants. La séparation a demandé une longue transition. Après l’avoir annoncée, nous avons choisi de cohabiter pendant un bon moment. Il n'y a pas deux séparations pareilles. Maintenant, nous n’habitons plus ensemble. Nous avons une garde partagée. C'est nouveau. Je trouve ça difficile...

Vous avez donc quitté la maison?

Oui, il fallait en arriver là. Nous avons les enfants une semaine sur deux. Quand je ne les ai pas, je vais quand même les voir à l'école. J’habite le même quartier. C’est une grosse transition de vie. Lorsque nous habitions sous le même toit, tout le monde disait que nous avions réussi notre séparation. Je crois que ça mettait de la pression sur d'autres couples qui vivaient des séparations plus houleuses. Maintenant que nous n’habitons plus ensemble et que nous avons une garde partagée, je réalise à quel point c'est difficile d’effectuer une séparation avec de jeunes enfants. Bien des gens m'écrivaient que ça avait l’air facile. Non, ce n'est pas facile. C'est déchirant, c’est décarcassant, c'est souffrant. Ça amène son lot de deuils, de peine, de grande tristesse. Je suis comme tout le monde et je vis la même chose que tout le monde. Mais heureusement, la poussière est retombée.

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Comptez-vous vendre la maison familiale?

Quand on se sépare, on se déracine. Je n'ai pas complètement réussi à m'implanter à nouveau. J’en ai besoin, alors je veux me remettre solidement en terre. Je suis quelqu’un qui se fixe, alors c’est certain que je vais y arriver. C’est agréable de le faire avec les yeux de la cinquantaine. On se connaît mieux. Actuellement, j’ai des responsabilités parentales, mais j'ai aussi des employés, des partenaires d'affaires. C'est nouveau pour moi. C’est vraiment une renaissance...

Avec le temps, on découvre que la garde partagée a ses avantages puisqu’une semaine sur deux, vous êtes maman, et l’autre semaine, vous menez votre vie de femme...

Ça, c'est le grand tabou... Toutes mes amies me disaient ça. Au début, lorsque je n’avais pas les enfants, j’avais les bleus. Comme je suis une enfant du divorce, mon inquiétude se portait sur eux. Est-ce que pour eux, c’était correct aussi d’avoir un break de maman? Comme adulte, je peux me gérer, mais je m'en faisais énormément pour mes enfants. Puis, je me suis rendu compte que ça leur apprend à composer avec le changement. Sans banaliser ça, je pense qu'on se rapproche autrement, qu’on crée des liens authentiques. Ça force les grandes discussions, même si ce sont des enfants en bas âge. Ça nous demande d'être beaucoup plus vigilants par rapport à nos enfants et de profiter vraiment du temps que nous avons. Si un lecteur ou une lectrice lit cet article et amorce ce processus, je lui dis: «Courage, ça va bien aller!» On n’a pas le choix: on finit par passer au travers.

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Marie-Claude, il paraît que vous êtes amoureuse...

Oui, mais je tiens à dire que j’ai été en couple pendant 12 ans, et 10 ans avant ça. J’ai eu de longues relations. Celle-ci est nouvelle, je fais attention à ce que je partage et à ce que je ne dévoile pas. Je peux dire toutefois que je me redécouvre et que j'explore des avenues étonnantes.

Vous vous redécouvrez à travers un autre regard?

Oui, exactement. J’essaie d'autres choses. Ça fait du bien. Nous faisons les choses tranquillement. Je prends un petit peu plus mon temps aujourd'hui.

Alors, ce n’est pas aujourd’hui que nous allons confirmer le nom de la personne qui est dans votre vie?

Non, pas encore... (sourire) J’ai vécu beaucoup de mouvement et de transitions. Je vais laisser les choses se placer, et j’en parlerai en temps et lieu.

On s’informe sur le collagène Pure de Marie-Claude Savard sur son site au marieclaudesavard.ca

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