Marie-Claude Nichols exclue du caucus: une situation «suréelle», selon Marie Montpetit

Agence QMI
L’exclusion du caucus de la députée de Vaudreuil Marie-Claude Nichols du Parti libéral du Québec (PLQ) sème le mécontentement chez les analystes politiques qui qualifient la situation de «complètement suréelle».
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Députée depuis 2014, Mme Nichols était nouvellement élue au sein du caucus pour une troisième fois.
Après avoir été exclue du cabinet fantôme jeudi matin pour avoir refusé les responsabilités qu’on lui proposait, elle a été chassée du caucus du PLQ.
Écoutez l'entrevue de Yasmine Abdelfadel avec Paule Robitaille, députée provinciale pour la circonscription de Bourassa-Sauvé à l’Assemblée nationale sur QUB Radio:
«Dans un parti politique, tu dois t’organiser pour avoir le plus de personnes possibles pour être une force politique, a commenté l’analyste politique Marie Montpetit à QUB radio. Tu t’arranges pour que tout le monde trouve son compte. Force est de constater que Mme Anglade fait le vide autour d’elle, elle fait beaucoup de mise à pied et les gens se font remercier.»
En novembre 2021, alors que Mme Montpetit était députée dans la circonscription de Maurice-Richard, elle avait subi le même traitement qui a été réservé à Mme Nichols.
«Au moment de mon exclusion, personne ne m’a appelée pour m’expliquer les raisons pour lesquelles j’étais exclue, s’est-elle remémorée. Dominique Anglade n’a jamais communiqué avec moi ni les membres de son cabinet, ce n’est pas une façon de faire les choses.»
Le PLQ perd ainsi un joueur au sein de son parti, passant de 21 à 20 élus.
«Ça fait seulement trois semaines que l’élection a eu lieu, a rappelé Marie Montpetit. Le travail du chef de parti c’est de rassembler et veiller à l’unité d’un caucus. Le travail de Dominique Anglade c’est de s’organiser pour que ça fonctionne avec ses députés. Elle a un enjeu sérieux sur la façon dont elle juge son caucus.»