Publicité
L'article provient de Le Journal de Québec
Politique

Marchand voudrait qu'on parle davantage d'environnement

Photo d'archives Stevens Leblanc
Partager
Photo portrait de Stéphanie  Martin

Stéphanie Martin

2022-09-23T16:17:22Z
Partager

Le maire de Québec se réjouit que l'environnement soit souvent abordé pendant l'actuelle campagne électorale, mais croit qu'on pourrait en parler davantage.

• À lire aussi: La CAQ s’en prend à Duhaime dans une publicité

• À lire aussi: Qui a gagné le débat des chefs? Nos chroniqueurs se prononcent

Questionné au lendemain du dernier débat des chefs, Bruno Marchand a exposé son point de vue sur la question de l'environnement. Lui qui, avec ses collègues maires des grandes villes, réclame plus d'actions du gouvernement pour la lutte contre les changements climatiques, estime que l'environnement a une place de choix cette année dans le débat politique.

«Je pense que [l'environnement] a été abordé plus que d'autres enjeux. Assez? Je ne pense pas», a-t-il dit d'entrée de jeu. «Je pense qu'il y a une urgence d'agir.»

Selon lui, on ne parle pas suffisamment des possibilités économiques que peut apporter la lutte aux changements climatiques. Et sur cet aspect, il est possible de rallier les citoyens, plaide-t-il.

«Il y a une capacité, comme peuple québécois, de trouver des solutions. [...] Il y a aussi des possibilités économiques, des possibilités de faire en sorte qu'on puisse développer des choses intéressantes qu'on pourrait même exporter ailleurs. C'est le temps de mettre toutes nos énergies dans cet enjeu-là.»

Troisième lien

Par ailleurs, le maire Marchand ne s'est pas formalisé que le premier ministre sortant, François Legault, n'ait pas été en mesure lors du débat de répondre à Éric Duhaime, qui le pressait de dévoiler le nom de l'entreprise qui réalise l'étude en cours pour le troisième lien. 

«Ça, ça a toujours l'air, dans un débat, de quelque chose de phénoménal. M. Legault, il gère le Québec, il gère des dizaines de milliards de dollars. Il ne peut pas savoir tous les noms de contrats. [...] Moi, je n'ai pas cette attente, qu'un chef d'État soit capable de nommer sur le bout de ses doigts qui travaille.»

— Avec la collaboration de TVA Nouvelles

Publicité
Publicité