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L'article provient de TVA Nouvelles

Marchand défend la vente de la vapeur de l’incinérateur

Photo d'archives, Stevens LeBlanc
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Taïeb Moalla | Journal de Québec

2022-03-14T17:09:43Z
2022-03-14T18:19:39Z
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La vente par la Ville de Québec de la vapeur de l’incinérateur au mégahôpital de l’Enfant-Jésus ne constitue pas de «l’écoblanchiment», s’est défendu Bruno Marchand.  

• À lire aussi: La Ville boucle le financement de son projet de distribution de vapeur

C’est ce que le maire de Québec a affirmé, lundi en fin de matinée, en marge d’une annonce portant sur ce projet de 44 millions$ financé par les deux paliers gouvernements supérieurs et par la municipalité. 

«Certains diront que "valoriser, ce n’est pas suffisant". Ils ont raison. On vise aussi à réduire (les émissions) parce que la réduction fait aussi partie de nos objectifs, mais on ne peut pas seulement réduire, on doit aussi valoriser ce qu’on produit comme déchets», a convenu M. Marchand.  

Pas convaincue, la chef de Transition Québec Jackie Smith a affirmé par communiqué que l’annonce de lundi représente de «l’écoblanchiment». D’après elle, «on tente de nous faire croire que l’incinération, c’est tout beau, tout propre, mais ce n’est pas le cas. L’incinérateur nuit à la qualité de l’air dans Limoilou et il n’a pas sa place dans un secteur densément peuplé». 

Chape de vertu

Invité à réagir, le maire Marchand a affirmé que la «vision très verte et très pure» de la conseillère municipale de Limoilou ne peut pas être mise en application aujourd’hui.  

«C’est sûr que si on pense à un modèle idéal et que plus personne ne produit de déchets à partir de sa vie personne ou de l’endroit où il travaille, on est dans un autre état d’esprit. Présentement, ce n’est pas le cas (...) C’est facile de se mettre une chape de vertu», a-t-il laissé tomber. 

Lundi, le gouvernement du Canada a annoncé une aide de 11,5 millions (dont 10 millions $ en prêt) qui permettra d’alléger la facture de ce projet pour la municipalité. Dans les faits, le projet sera divisé ainsi : 16,5 millions $ du fédéral, 14,1 millions $ du gouvernement du Québec et 12,8 millions $ de la Ville de Québec.  

On pense avoir besoin de trois à quatre ans pour que ce projet de valorisation soit mis en place.   

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