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L'article provient de TVA Nouvelles

La Ville boucle le financement de son projet de distribution de vapeur

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Stéphanie Martin | Le Journal de Québec

2021-07-05T16:48:49Z
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La Ville de Québec est parvenue à boucler le montage financier de son projet innovant de distribution de vapeur à l'hôpital Enfant-Jésus grâce à la participation des deux paliers de gouvernement supérieurs, pour un montant qui est passé de 40 à 44 millions$.

Le projet, annoncé en novembre 2019, devait coûter 40 millions $. Il consiste à fournir le mégahôpital de l'Enfant-Jésus en vapeur en provenance de l'incinérateur. Le projet vert permet de réduire 95% l'émission de GES de l'incinérateur. Cela représente 10 000 tonnes de co2 en moins, l'équivalent de 2500 voitures annuellement. 

Lundi, la Ville a présenté son montage financier. Ainsi, la municipalité paiera 12,8 millions $, le gouvernement du Québec, 14,1 millions $, et celui du Canada, 16,9 millions $, pour un total de 43,8 millions $. 

C'est 4 millions $ de plus que ce qui avait été annoncé au départ. Quand on lui demande d'expliquer cette hausse des coûts, le maire, Régis Labeaume, indique que la Ville a «amélioré le projet», sans plus de détails. Il précise que pour la Ville et le Centre hospitalier universitaire, cela représente des «coûts évités» de 3 millions $ par année. Il insiste sur le fait que ce projet se réalise «à coûts nuls à moyen et long terme». La Ville vise donc un remboursement total de son investissement grâce aux revenus anticipés. 

«Ça fait la preuve qu'on est capable d'aller beaucoup plus loin», a affirmé le maire, qui prépare déjà le terrain pour la vente de la vapeur restante à des entreprises qui vont s'installer à D'Estimauville ou dans la future zone d'innovation du littoral est. D'ailleurs, on prévoit le coup, en ajoutant à la présente ligne qui reliera l'incinérateur et l'hôpital une jonction qui pourra rejoindre les quartiers en question.

Le projet, présenté par les ministres présents lundi comme «une révolution», ouvre la voie à ce que d'autres villes ou gestionnaires d'immeubles l'imitent. À Québec, la technologie sera en application en 2023. 

«C'est un premier projet de cette nature à la grandeur du pays et ça se réalise dans notre capitale nationale», s'est réjoui le ministre québécois de l'Environnement, Benoit Charette. 

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