Hausse de loyers le 1er juillet: 373 000 foyers consacrent plus de 30% de leurs revenus à se loger
Agence QMI
Qui dit 1er juillet dit déménagement, mais pour bien d’autres, cette journée est le moment où les hausses de loyers annoncées dans les derniers mois par les propriétaires entrent finalement en vigueur.
• À lire aussi: De 2019 à 2025: un bond de 71% dans le prix des loyers à Montréal
• À lire aussi: Plus de 2000 Québécois toujours sans logement à la veille du 1er juillet
• À lire aussi: Période des déménagements: un 1er juillet qui sera «beaucoup plus occupé»
Selon la porte-parole du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), Véronique Laflamme, la hausse des loyers est un problème majeur qu’il faut attaquer à la source.
«Sinon, on ne s’en sortira pas, met-elle en garde mardi, en entrevue au Québec matin à LCN. On va avoir de plus en plus de locataires qui vont s’appauvrir et qui vont avoir besoin d’une alternative.»
Selon les données de l’organisme, avant les dernières hausses de loyer lors du dernier recensement au Québec, 373 000 foyers et personnes consacraient plus de 30% de leurs revenus à se loger.
«C’est énorme, fait remarquer la porte-parole. Il y avait près de 130 000 ménages qui consacraient plus de la moitié de leurs revenus à se loger. Donc, ces nouvelles hausses, elles inquiètent les locataires depuis janvier.»
Résultat: beaucoup trop de locataires, en date du 1er juillet, paieront de nouveaux loyers trop chers pour leurs revenus et risquent de devoir couper dans l’essentiel, déplore Mme Laflamme.
Le FRAPRU remarque que les services d’aide au logement sont de plus en plus sollicités depuis la dernière annonce de la hausse des loyers.
«Ça explique pourquoi on a un petit peu plus de demandes dans les services d’aide à la recherche de logement financés par la Société d’habitation du Québec cette année qu’à pareille date l’an passé», déduit-elle.
En date de lundi, à la veille du grand jour du déménagement au Québec, plus de 2000 personnes se retrouvaient toujours sans logement.
Voyez l’entrevue complète avec Véronique Laflamme, ci-dessus.