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L'article provient de Bureau d'enquête

Manoir à près de 6 M$: «Sarto» met sur pause la vente de sa maison

Jean-Noël Lacroix suspend la vente du manoir de Saint-Augustin-de-Desmaures où il réside pour ne pas donner cet argent au fisc

Photomontage, photo tirée du site web de remax-quebec et du compte TikTok 9999_de_jean
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Photo portrait de Kathryne Lamontagne

Kathryne Lamontagne

2025-03-05T05:00:00Z
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Jean-Noël Lacroix a suspendu la vente du manoir de Saint-Augustin-de-Desmaures où il réside pour éviter de donner un seul sou au fisc, qui a pris de nouvelles garanties sur la spectaculaire demeure.

• À lire aussi: Jean-Noël Lacroix part à la guerre contre le fisc, qui veut liquider ses 1214 bouteilles de vin

«J’aime mieux laisser tomber la vente que leur donner 1$», lance Jean-Noël Lacroix, casquette «9999» vissée sur la tête.

L’immense maison de la rue de l’Hêtrière, à Saint-Augustin-de-Desmaures, appartient à sa conjointe, Marie-Louise Monast. La résidence a été mise en vente pour près de 6 M$, en mai dernier, ce qui en faisait alors la propriété la plus chère sur le marché de la capitale.

Photo tirée du site web remax-quebec.com
Photo tirée du site web remax-quebec.com

Au cours des derniers mois, une offre d’achat à 4,5 M$ avait été acceptée, affirme Lacroix. Les parties devaient passer chez le notaire pour officialiser le tout, le 1er avril.

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Mais pratiquement au même moment, Revenu Québec et Revenu Canada ont pris en garantie les créances hypothécaires de Marie-Louise Monast. C’est que pour acquérir sa demeure, la dame a emprunté 4 M$ à une société appartenant à son mari et 1 M$ à une société enregistrée à son nom – mais qui a déjà porté le nom d’Armoires PMM – selon des documents transmis par le fisc.

Or, ces deux sociétés doivent des centaines de milliers de dollars aux agences de revenu provincial et fédéral, toujours selon ces documents, ce que Lacroix conteste. Et si la maison avait été vendue, le fisc «ramasse son chèque», s’insurge Lacroix. 

Photo Agence QMI, Pascal Huot
Photo Agence QMI, Pascal Huot

 «Ils sont venus nous porter ça le 18 février. Le jour de notre anniversaire de mariage. Que c’est le fun», peste Jean-Noël Lacroix, qui a immédiatement informé l’acheteur qu’il mettait un frein à la transaction. 

Deuxième tentative 

Rappelons que Revenu Québec avait obtenu en mai dernier la saisie avant jugement de cette résidence, afin de garantir une autre dette de quelque 2,5 M$ que Lacroix a envers le fisc fédéral et provincial.

Le fisc alléguait que Marie-Louise Monast est un prête-nom et que le véritable propriétaire de la demeure est son mari. Le tribunal a toutefois rejeté ces arguments et a annulé cette saisie, ce qui avait grandement réjoui Jean-Noël Lacroix.

«Depuis le début, on savait qu’on avait raison. Ça ne tenait pas la route», assure-t-il.

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