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L'article provient de TVA Sports
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Malgré sa léthargie, Josh Anderson n’est pas sur le point d’être rayé de la formation

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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2023-12-14T18:08:30Z
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La léthargie de Josh Anderson est un sujet qui revient constamment dans l’actualité du Canadien. Après 29 matchs, l’attaquant n’a inscrit qu’un seul but. Un but dans un filet désert. Puisque son mandat consiste, en partie, à faire bouger les cordages, on est en droit de se demander si Martin St-Louis songe à lui faire prendre l’air sur la passerelle.

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Photo AFP
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«Non, a-t-il répondu. Le jour où un joueur abandonne sur lui-même, c’est là qu’un entraîneur peut décider d’abandonner sur lui et le laisser de côté. Ce n’est pas le cas de Josh. Sur le plan de l’attitude, de l’éthique de travail et de l’engagement, il est là.»

Pour l’instant, la seule rétrogradation d’Anderson est d’être passée de la première vague de l’attaque massive à la deuxième. 

«J’ai beaucoup de respect pour l’entraîneur qu’est Martin. Il a joué beaucoup de matchs dans la LNH. Qu’il continue de m’utiliser de la façon dont il le fait, ça démontre qu’il a encore confiance en moi, en ce que je fais», a lancé Anderson, visiblement très reconnaissant. 

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Le soutien des partisans

D’ailleurs, même auprès des partisans, les qualités énumérées plus haut sont prises en haute estime. Il fallait les voir et les entendre, mercredi soir, lorsque le numéro 17 a été désigné par St-Louis pour s’élancer lors du 12e et dernier tour de la séance de tirs de barrage. Le voir marquer contre Alex Nedeljkovic aurait tellement été une belle histoire.

De mémoire d’homme, jamais un joueur du Canadien traversant une léthargie semblable n’a reçu autant de soutien de la part du public. En fait, on a souvent assisté au phénomène inverse.

«Ça veut dire beaucoup pour moi de les voir me soutenir comme ça, a indiqué Anderson, au lendemain de ce revers de 4 à 3. J’aurais assurément aimé que la fin soit différente, mais les entendre m’encourager comme ça, c’était vraiment cool.»

«Montréal, c’est un endroit extraordinaire pour jouer au hockey. Encore plus quand ça va bien. Mais de voir le soutien que l’équipe et les joueurs reçoivent, ça fait chaud au cœur.»

Un rouleau de papier de toilette

Recevoir cet amour et cet appui fait assurément du bien. Car, comme dans n’importe quel milieu de travail, quand ça va mal, on rumine ça jusqu’à la maison.

«C’est très difficile. Au départ, je regardais des séquences, je regardais des matchs. Depuis quelque temps, j’essaie de lâcher prise un peu plus, a-t-il raconté. Mais quand je me présente à l’aréna, je continue de travailler chaque jour, de tirer des rondelles et de me dire que, éventuellement, elles vont finir par entrer dans le filet.

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«Chaque jour, tu te demandes si tu vas sortir de cette léthargie, si tu vas finir par retrouver le fond du filet, a-t-il poursuivi. En même temps, j’essaie de contribuer d’autres façons en demeurant fidèle à mon style de jeu. Je continue à donner mon maximum tous les jours.»

Bref, la confiance du colosse est affectée. Et comme ça se fait dans ces cas-là, l’effet boule de neige qui suit ne fait qu’empirer la situation.

«Quand ton niveau de confiance est bas, tu vois le jeu comme si tu regardais à travers un rouleau de papier de toilette, a illustré l’entraîneur-chef du Canadien. À l’inverse, quand tu es en pleine confiance, tu as l’impression d’avoir des yeux derrière la tête. Et passer d’un niveau à l’autre ne se fait pas en claquant des doigts.»

Ça se fait en marquant des buts. C’est ce qu’on lui souhaite.

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