Maladie respiratoire mortelle: une 2e épidémie de légionellose en un an déclarée à London en Ontario

Une personne est morte et 43 autres ont été infectées par une nouvelle épidémie de légionellose dans la ville de London, en Ontario, a affirmé le service de santé de Middlesex-London, mardi.

• À lire aussi: Légionellose: enquête après un décès dans l’est de Montréal

• À lire aussi: Voici 3 choses à savoir sur la légionellose

• À lire aussi: Un décès lié à la légionellose dans l’est de Montréal

C’est la deuxième épidémie de cette maladie respiratoire possiblement mortelle à survenir dans la ville du sud-ouest de l’Ontario.

«En 2025, principalement au cours de la dernière semaine, 43 cas ont été signalés au Bureau de santé, dont un décès. La plupart des cas résident et/ou travaillent dans un rayon de 6 km les uns des autres, dans le sud-est de la ville», ont affirmé les autorités sanitaires par voie de communiqué.

La légionellose est une maladie respiratoire grave causée par la bactérie Legionella, dont les symptômes – forte fièvre, frissons, toux sèche et essoufflement – apparaissent généralement de deux à dix jours après l’exposition.

«L’infection peut entraîner une pneumonie et, dans les cas graves, mettre la vie en danger», a-t-on précisé.

On retrouve la bactérie Legionella dans les sources d’eau, notamment dans les spas, les tours de refroidissement, les réservoirs d’eau chaude, les grands systèmes de plomberie ou les composants des systèmes de climatisation. Elle peut être inhalée si elle est pulvérisée ou vaporisée dans l’air.

Toutefois, la Legionella ne se transmet pas d’une personne à l’autre.

Toute personne qui aurait développé des symptômes tels que de la fièvre, de la toux ou de l’essoufflement est encouragée à consulter un médecin.

«Le Service de santé demande à tous les propriétaires d’entreprises et gestionnaires immobiliers de veiller à ce que tous les équipements de climatisation soient régulièrement entretenus et désinfectés conformément aux instructions du fabricant», a ajouté le service de santé de Middlesex-London. «C’est le meilleur moyen de réduire le risque de nouvelles éclosions de légionellose.»

Les autorités sanitaires ne savent toujours pas si le berceau de l’éclosion de la maladie se situe au même endroit que l’épidémie de légionellose de l’an dernier.

«Cependant, cette possibilité est envisagée dans le cadre de l’enquête en cours», a-t-on indiqué.