«ma mère, ton père»: Confidences sur leurs amours un an plus tard

C’est dans une élégante demeure de Mont-Saint-Hilaire que les premiers candidats de ma mère, ton père ont fait connaissance en juillet 2024. Ce qu’ils ignoraient, c’est que leurs enfants les observaient en douce, prêts à tirer les ficelles du jeu de l’amour. Un an plus tard, on a voulu savoir: que sont-ils devenus? Que reste-t-il de cette aventure pas comme les autres? Ont-ils trouvé l’amour, l’amitié... ou un peu des deux? On a repris contact avec les tout premiers participants et leurs confidences nous ont surpris: coups de foudre durables, belles complicités et nouvelles vies.

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«J’ai trouvé l’amour avec un grand A!»

Maurice: le plus convoité des célibataires n’est plus un cœur à prendre

Dégageant une force tranquille, Maurice avait suscité l’intérêt de plusieurs participantes au cours de l’aventure ma mère, ton père. Mais c’est à l’extérieur de l’émission qu’il a trouvé l’amour. «En fait, j'avais rencontré Marylène à deux reprises avant de participer à ma mère, ton père. C’était une personne d'intérêt, mais nous n’étions pas rendus à la même étape de vie. Puis, quelques semaines après ma sortie de l’émission, elle m'a contacté. Cette fois, nous étions à la même place, au même moment. L’amour était au rendez-vous!» Le couple a plusieurs points en commun, dont l’amour des voyages. «On a voyagé trois fois ensemble et la semaine prochaine, ce sera notre quatrième voyage, à Cuba cette fois. En septembre, nous irons au Mexique et en octobre, nous allons passer un mois en Europe. On s’entend tellement bien, on est sur la même longueur d’onde. J’ai trouvé l’amour avec un grand A!». 

Le jour de notre entrevue, le retraité faisait du bénévolat auprès des jeunes de la DPJ. «J’ai trois enfants et ils ont une belle vie, mais ce n’est pas tous les jeunes qui ont cette chance. J’ai décidé de donner de mon temps en accompagnant des enfants de la DPJ à différents rendez-vous», explique un Maurice au grand cœur. À la suite de l’enregistrement de l’émission, Maurice a gardé contact avec les autres participants. «On se voit de moins en moins, parce que lorsque je suis en amour, je suis très fusionnel avec ma conjointe, je veux faire des activités avec elle. J’ai des nouvelles d’Alain de temps en temps, mais de mon côté, je préfère faire des activités de couple avec Marylène, plutôt que sortir dans un bar avec des amis».

«J’ai confiance que je trouverai un jour la bonne personne pour moi»

Yanick: il cherche encore l’amour

Lors des tournages de l’émission ma mère, ton père, Yanick et Chantal ont rapidement eu un coup de cœur réciproque. Mais cette relation des plus prometteuses ne s’est pas poursuivie une fois les caméras fermées. «Je suis toujours célibataire. J’attends l’invitation d’une autre émission pour trouver l’amour!», lance à la blague le quinquagénaire. Plus sérieusement, il poursuit: «J’ignore si c’est la même chose pour les autres candidats, mais j’avais beaucoup de difficulté à oublier la présence des caméras. Je n’étais pas naturel, pas 100 % moi-même lors des tournages. Je suis persuadé que s’il y avait eu plus d’activités de couple à l’extérieur de la maison, la production aurait récolté des émotions plus vraies, plus authentiques. Comme je suis quelqu’un d’assez actif, je trouvais parfois le temps long dans la maison. Cela dit, j’ai quand même apprécié mon incursion dans le monde de la télévision. Ça m’a appris un certain lâcher-prise, car nous n’avions aucun contrôle sur notre horaire, nous étions totalement pris en charge par la production». 

Après ma mère, ton père, Yanick a revu à quelques reprises les participants. «Un an plus tard, nous avons chacun repris nos vies. Certains sont en couple, alors ils ont moins envie de sortir entre amis. Pour ma part, j’ai confiance que je trouverai un jour la bonne personne pour moi. Je n’aime pas forcer les choses. J’espère que ça viendra de façon naturelle, et j’y crois!»

«L’amour viendra quand ce sera le bon moment»

Toujours célibataire, Chantal est prête pour l’amour

Une des candidates préférées du public, Chantal n’a pas trouvé l’amour en participant à ma mère, ton père. Par contre, elle a développé de belles amitiés et a gagné le cœur des téléspectateurs. «Je trouve ça merveilleux que, un an après l’émission, l’accueil du public soit toujours aussi chaleureux. C’est drôle, je pensais que seuls les gens de ma génération s’identifieraient à moi... mais non! J’ai reçu des messages de jeunes femmes dans la vingtaine qui me trouvaient vraie, transparente et inspirante. Lorsqu’on se dévoile en toute authenticité, ça touche les gens, peu importe l’âge», explique la maman de trois enfants: Xavier, Kalia et Lily. Chantal a gardé contact avec quelques participants de l’émission ma mère, ton père. «David et Manon sont mes amis. David, c’est un roc: vrai, franc et rassurant. Avec lui, je me sens bien. Et Manon, c’est la douceur incarnée: honnête, lumineuse, et toujours attentionnée aux autres. La distance entre la Rive-Sud et la Rive-Nord complique un peu nos rencontres, mais on s’écrit encore.»

Chantal a fréquenté quelques personnes d’intérêts depuis sa participation à l’émission, mais elle est toujours célibataire. «Je suis rendue à un moment de ma vie où j’ai besoin d’un homme vrai, disponible, bien dans sa peau, qui aime partager des petits moments du quotidien, autant que de grandes aventures. Quelqu’un qui aime les animaux, la nature et qui prend soin de lui... des choses simples, mais essentielles pour moi. Je ne suis pas en mode recherche, mais je suis prête à m’engager avec un homme. Et en attendant, je mets mon énergie dans mon beau projet: construire une maison intergénérationnelle avec mon fils. C’est ce qui me fait vibrer en ce moment... et l’amour viendra quand ce sera le bon moment.» À noter que la fille de Chantal, Kalia, est présentement enceinte d'un garçon. La naissance de Jaxson est prévue pour novembre 2025.

«Nous formons un couple depuis octobre 2024»

Isabelle: en couple avec Marc!

Si Isabelle a quitté d’elle-même ma mère, ton père le cœur libre, la mère de jumeaux a tout de même trouvé l’amour grâce à l’émission. Après les tournages, les candidats se sont retrouvés chez Marc, et Isabelle s’est découvert des affinités avec l’homme d’affaires de Magog. «Comme j’étais en congé de mon emploi de technicienne en éducation spécialisée, je lui ai demandé de m’initier au montage vidéo et à l’intelligence artificielle. Marc est entrepreneur en technologie, il excelle en informatique. De mon côté, j'ai travaillé pour une photographe quand j'étais jeune, j’utilisais Photoshop et j’ai toujours aimé créer des images à l’ordinateur. Grâce à Marc, j'ai produit mon premier clip, Make It Real: les paroles, la musique et la vidéo dans laquelle figure un personnage créé à mon image ont été réalisées grâce à l'IA. J’ai proposé à Marc de développer ensemble un projet professionnel, et au fil de nos rendez-vous, nous avons développé des affinités... personnelles. Nous formons un couple depuis octobre 2024», partage Isabelle. 

Cette dernière a aussi conservé de belles amitiés à la suite de l’aventure ma mère, ton père. «Je suis très proche de Judith. D’ailleurs, nous sommes allées en Martinique ensemble l’hiver dernier. On a deux personnalités qui se ressemblent, on a les mêmes valeurs, on s’entend super bien. Ma mère est décédée récemment, et Judith m’a beaucoup soutenue à travers cette épreuve. Je lui en suis d’ailleurs très reconnaissante.»

«J’ai réalisé que je ne suis pas seul à me questionner sur le célibat, le dating et l’amour».

François: succès sur les réseaux sociaux!

Comme François est arrivé en cours d’aventure, il n’a pas eu le temps de développer une connexion amoureuse lors du tournage de ma mère, ton père. Mais le papa de quatre enfants a fait bonne impression auprès des candidates... et du public! «À la suite de mon passage à l’émission, j’ai fait un live sur les réseaux sociaux avec un autre candidat, Jonathan. Des centaines de personnes étaient au rendez-vous, alors j’ai commencé à publier mes réflexions à propos du célibat sur le Web». 

Entrepreneur à la barre d’une entreprise de formation dans le monde corporatif, François est un excellent communicateur. Rapidement, il s’est bâti une communauté: plus de 50 000 abonnés le suivent sur les réseaux sociaux. «J’ai réalisé que je ne suis pas seul à me questionner sur le célibat, le dating et l’amour. Il s’agit d’un véritable échange, puisque les gens commentent par centaines, partagent leurs expériences. C’est une des belles surprises que m’a apportées ma mère, ton père dans ma vie». En terminant, le charismatique entrepreneur a-t-il trouvé l’amour? «Non, je suis toujours célibataire!», conclut François. Avis aux intéressées!

«Je voyage avec mes enfants et je me garde active!»

Judith: Une grand-maman comblée

Depuis la fin de l’émission ma mère, ton père, la vie de Judith est remplie d’un gros supplément de bonheur. «J’ai une belle petite-fille qui s’appelle Rosalie et qui me fait de gros sourires au moment où je vous parle. Elle est née un peu en avance à la fin octobre 2024. C’est la fille de mon aînée, Marie-Diane. «Être grand-mère, c’est tellement d’amour. On est moins stressée que lorsqu’on est maman, on a le beau rôle», confie-t-elle avec tendresse. «Et voir ma fille s’épanouir dans la maternité avec son mari, c’est tellement gratifiant. Je me dis que j’ai dû faire quelque chose de bien, parce que c’est une bonne maman.»

Depuis son passage à ma mère, ton père, Judith est toujours célibataire, mais elle reçoit beaucoup d’attention. «Je suis sur les réseaux sociaux, mais il n’y a rien qui se développe, même si je suis quand même sollicitée. Beaucoup d’hommes m’ont écrit, en privé ou sur mes réseaux. Ce qui est étrange, c’est qu’ils me parlent comme s’ils me connaissaient... mais moi, je ne les connais pas! Eux, ils ont vu une facette de moi, mais ils ne connaissent pas l’ensemble de mon tempérament et de mes passions. C’est pour ça que l’émission m’intéressait. Je trouve ça plus normal de rencontrer quelqu’un de façon organique et conventionnelle!»

Dans la dernière année, Judith a fait quelques fois son baluchon. «J’ai conservé une belle amitié avec Isabelle et on est parties toutes les deux en Martinique en février. Je suis également partie en voyage à Hawaii avec ma fille Laura en avril dernier, et ce n’est pas fini, puisque je pars avec mon fils aux Bahamas la semaine prochaine. Depuis ma sortie de la maison, je me suis organisée pour rester active!»

Sa fille Laura, qu’on a vue à l’écran dans ma mère, ton père, poursuit sa lancée avec brio. «Elle a terminé son bac en finance aux HEC et elle travaille maintenant dans l’équipe des hôtels Fairmont. Elle vient de se faire offrir un poste à temps plein et elle rayonne! Elle est à l’âge où tous les projets et la vie sont devant elle. Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, Laura est aussi en amour. Elle a rencontré un gars un mois avant les tournages, et c’est sérieux.»

Quant à son propre bilan de l’aventure télé, il est plus que positif. «J’ai adoré ça! Je n’ai aucun regret. Je me suis fait plusieurs amis, et en sortant de la maison, j'ai constaté que les gens sont empathiques à notre cause. Je reçois des câlins, plein de beaux témoignages. Il y a une sorte de solidarité qui s’est installée autour de moi. Même des jeunes sont venus me dire que leur mère venait de se séparer et vivait les mêmes enjeux.»

«Je suis amoureux d'une championne de karaté!»

Jonathan: Une maison et une famille recomposée!

Avant d’entrer dans la maison de ma mère, ton père, sa fille Maïka lui avait lancé un souhait bien clair: qu’il rencontre une femme de son âge qu’elle pourrait aimer elle aussi. Si Jonathan n’a pas trouvé l’amour pendant l’émission, sa vie sentimentale a pris un tournant depuis. «Ça a beaucoup bougé, raconte-t-il. On a vécu de beaux moments pendant le tournage, et il y a eu ensuite toute une frénésie, les gens nous reconnaissaient un peu partout au Québec.»

Mais le vrai déclic s’est produit en janvier dernier, lorsqu'il a rencontré Kristel Buendia Larouche, une entrepreneure de 40 ans débordante d’énergie. «Moi j’ai 45 ans, et avec elle, je vis beaucoup de bonheur. Ça va super bien! Kristel est une ancienne championne du monde canadienne de karaté. C'est une femme très disciplinée, très ancrée. Elle s’entraîne 15 heures par semaine, c’est tout un spécimen!»

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Le père dont le cœur a été touché par Cupidon nous raconte sa rencontre avec Kristel: «Je l’ai connue grâce à une amie qui voulait nous présenter. Elle habite Gatineau, alors j’ai profité du Salon international du bateau de Toronto pour passer par chez elle sur le chemin du retour vers Montréal. On est allés patiner sur le canal Rideau, on a dîné ensemble... et depuis ce jour-là, on ne s’est plus quittés.»

Depuis, ils partagent leur quotidien avec bonheur. «On aime faire de petites escapades — d’ailleurs, on revient tout juste de Tadoussac. Et on passe beaucoup de temps en famille. J’ai mes enfants, elle a deux filles: Briana, 9 ans, et Ofelia, 12 ans. Elles sont incroyables! C’est un peu comme retourner 10 ans en arrière, puisque mon fils Joey a 20 ans et Maïka, que vous connaissez, en a 21.» Leur relation franchit déjà une grande étape: «On vient de s’acheter une maison dans les Laurentides, et devinez qui était notre agent immobilier... C'était Frédéric, le fils de Maurice!», dit-il, le sourire dans la voix.

Sa fille Maïka, qui l’a accompagné dans cette grande aventure, traverse elle aussi une belle période. «Ma fille va super bien. Elle a rencontré son chum en septembre, au Festival Western de St-Tite, pas très longtemps après l’émission. Ça va super bien pour eux aussi.»

Quant à Jonathan, un autre rêve continue de germer en lui: celui de devenir acteur. «C’est toujours dans les plans. J’ai une agente, et j’ai tourné dans quelques pubs, dont une pour Hockey Québec. Actuellement, c’est la haute saison dans le monde nautique, alors j’ai mis ça un peu sur pause pour l’été. Mais je vais m’y remettre bientôt!»

Finalement, s’il n’a pas trouvé l’amour dans la maison des parents, il y a trouvé de précieuses amitiés. «Je parle toujours avec Dave, avec qui j’ai construit une belle amitié, et avec Alain aussi. On se donne souvent des nouvelles.»

«L’émission m’a appris à poser mes limites en amour et à garder ma lumière.»

Sandy: Toujours en couple depuis la fin de l'aventure

Certains se souviendront peut-être de la bande-annonce de ma mère, ton père, où l’on voyait Sandy se préparer à entrer dans la maison. Aujourd’hui, Sandy se remémore ce moment avec amusement. «Je disais à ma fille Ève-Amélie: “Je me sens comme une petite fille qui s’en va faire des manèges! Pourvu que ce ne soient pas des montagnes russes!”» (rires)

Après sa sortie de la maison, on apprenait que Sandy n’était plus un cœur à prendre et qu’elle s’envolait vers le Sud avec son nouvel amoureux. Où en est-elle aujourd’hui? «Je suis toujours en couple avec lui. En amour, je fonctionne à deux vitesses: les montagnes russes ou le petit manège tranquille. Quand c’est trop calme, je m'ennuie un peu. Les gros manèges, c’est intense et excitant: quand tu montes, c’est grisant, mais quand tu descends, tu te remets en question. Ma nouvelle relation est comme ça. C’est loin d’être plate, mais c'est un peu épuisant parfois, à notre âge! (rires)»

Elle retient de l’émission plusieurs outils précieux: «L’amour, c’est le respect de ses valeurs, savoir poser ses limites... et ne jamais perdre sa lumière. Parce que dans certaines relations, on peut finir par s’oublier. Et ça, c’est dangereux. Actuellement, j’essaie de me servir de cette boîte à outils pour réfléchir à ma vie amoureuse et me positionner.»

Quant aux liens avec les autres participants, Sandy a gardé de belles amitiés avec Judith et Isabelle. Du côté des hommes, elle a gardé contact avec Jonathan, David et François. «C’est le fun parce que justement, cette semaine, Jonathan vient en Gaspésie avec sa blonde et son fils. Ils vont aller à la pêche au saumon, et je vais les accueillir chez moi!»

Sandy a également vécu un moment très fort cette année en compagnie de son père de 90 ans. «J’ai accompagné mon père au Mexique. C’était son rêve d’y aller! Je l’ai aidé à le réaliser et j’ai pris conscience de l’importance de ces beaux instants partagés avec lui. C’était un moment très positif dans ma vie!»

Propriétaire d’une boutique de vêtements, accessoires et maquillage, Sandy a également vu un changement positif dans son travail: «Mon passage à l’émission m’a beaucoup apporté au niveau professionnel. Je pense que beaucoup de femmes se sont reconnues en moi et m’ont aimée dans l’émission. Certaines sont venues me voir à ma boutique et plusieurs me suivent aussi en ligne, car je fais beaucoup de capsules beauté avec mes astuces vestimentaires et mes tutoriels de maquillage. On peut dire que je suis une influenceuse mode et beauté!»

Sinon, dans la dernière année, Sandy a rénové sa maison. «Et ma fille? Elle va super bien. Elle est toujours en couple avec son amoureux. Puis, je pense qu’éventuellement, ils vont commencer à penser à fonder une petite famille. Mon fils Pierre-Olivier vient de se fiancer et mon plus jeune, Anthony, qui a 15 ans, occupe son premier emploi. Je suis une maman comblée!»

Pour voir les capsules beauté de Sandy, rendez-vous sur sa page Facebook Sandy Trépanier Gauthier, et pour ses conseils mode, sur la page Facebook Boutique F.L. Bélanger & Moi.

«Je n’ai pas trouvé l’amour, mais des amis pour la vie!»

Alain: Une retraite bien méritée, plus de temps pour rencontrer

Dès son entrée dans la maison des parents, Alain a su captiver le public. Son énergie débordante et sa grande sensibilité ont immédiatement touché les cœurs. Quand nous l’avons contacté pour prendre de ses nouvelles, il nous a confié qu’un grand tournant s’annonçait dans sa vie, puisqu’il a décidé de vendre sa compagnie de plomberie pour entamer une retraite bien méritée. «Je ne vous cacherai pas que ça me fait un peu peur. J’avais hâte à ma retraite, mais maintenant que c’est réel... je vis une certaine anxiété.» Pour apprivoiser cette nouvelle liberté, Alain mijote quelques projets, possiblement plus artistiques, mais il préfère garder le mystère pour l’instant, le temps de tout mettre en place.

Un autre changement majeur est venu bouleverser son quotidien: «Mon petit cœur de papa est un peu brisé... Ma belle Vivianne a quitté le nid le 1^er juillet dernier. C’est très dur. C’est mon bébé de 25 ans! (rires) Quand elle est là, elle prend de la place, elle rayonne. Son départ laisse un grand vide. Heureusement, mon fils, Yuri, 27 ans, est encore à la maison.»

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Depuis sa participation à ma mère, ton père, Alain reçoit une vague d’amour du public. Des inconnus l’arrêtent dans la rue pour lui dire à quel point il les a touchés. L’un d’eux lui a même raconté une histoire bouleversante: «Il m’a dit qu'il me regardait à la télé quand sa femme lui a lancé: “Tu devrais t’inspirer de l’énergie d’Alain avec sa fille Vivianne pour te rapprocher de nos enfants.” Ça m’a profondément touché. Il m’a confié qu’il retenait ses émotions, qu’il ne savait pas comment parler à ses enfants. Grâce à ce qu’il a vu, il a trouvé le courage de s’ouvrir. Il m’a dit: “Pendant des années, je n’ai pas su leur dire que je les aimais. Et quand je l’ai enfin fait... j’en ai pleuré!” Ce genre de témoignage, sentir qu’on a pu aider autrui, c’est un cadeau immense.»

Et l’amour, dans tout ça? Alain répond avec franchise et humour: «J’ai eu une petite fréquentation, on a même fait une petite escapade ensemble, mais on a vite compris que ce n’était pas une histoire d’amour. Je n’ai pas encore trouvé la bonne personne, mais je suis patient. Ce que j’ai gagné, ce sont de belles amitiés. Il y a Maurice, que je vois un peu moins depuis qu’il est en couple. Présentement, je vois surtout David et Jonathan. On sort au resto, on se raconte nos vies... Je peux dire que je me suis fait de vrais amis à travers cette expérience.»

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