«Ma femme est une cochonne»: une épicerie fine est obligée de retirer son enseigne jugée de mauvais goût

Frédéric Guindon (Le Sac de Chips)
En France, deux commerçants s’insurgent contre leur municipalité, qui leur a demandé d’enlever leur enseigne fraîchement installée.
Selon ce que rapportent divers médias français, l’épicerie fine «Ma femme est une cochonne» a ouvert ses portes en janvier 2025, à Cannes, sur la Côte-d’Azur.
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Le petit commerce, qui vend entre autres des charcuteries et du vin, serait sans doute passé un peu inaperçu n’eut été de son panneau d’affichage très peu subtil sur lequel on peut voir le nom inscrit entre deux truies aux formes généreuses tenant des hachoirs.
«On savait que ça allait faire parler. Mais on s’est aussi dit que grâce à ça, on allait nous reconnaître et que c’était un bon coup marketing!», a mentionné Frédéric Saury, un des deux commerçants, à Nice Matin.
À Cannes, l’épicerie fine « Ma femme est une cochonne » a dû retirer son enseigne.
— Le Parisien (@le_Parisien) March 20, 2025
Une demande de la mairie de la ville, faute d’autorisation administrative. Les commerçants estiment que l’appellation de leur boutique les a pénalisés.
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Selon ce dernier, plusieurs passants étaient amusés par la pancarte, mais ce n’était certainement pas le cas de tous.
«C’est de mauvais goût!», s’est exclamée une autre personne interrogée par le quotidien.
Bref, on était devant un cas classique de «parlez-en en bien, parlez-en en mal, mais parlez-en», jusqu’à ce que la mairie de Cannes n’intervienne à la mi-février.
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La Ville de Cannes a demandé à l’épicerie de retirer son enseigne sous peine d’une amende de 243 € par jour.
Les deux commerçants pensent que le contenu du panneau est en cause, ce que la municipalité dément.
À l’hôtel-de-ville, on prétexte que les gérants n’ont pas déposé «une demande d’autorisation préalable auprès des services municipaux».
«La personne en charge du dossier nous a bien fait comprendre que le nom posait problème. Beaucoup n’ont jamais demandé d’autorisation pour poser une enseigne», a déclaré David Prince, l’autre associé, au Parisien.
«Aujourd’hui, tout est aseptisé, on ne peut plus rien dire. Si des personnes doivent se sentir insultées, ce sont nos femmes... et ça les fait rire !», ont argué les deux hommes, qui ont déménagé leur pancarte à l’intérieur de leur établissement... en attendant.
L'histoire ne dit pas s'ils ont été inspirés par le restaurant Chez ma grosse truie chérie, désormais remplacé par une Belle province, au coin des rues Ontario et Papineau.