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Culture

Lynda Johnson incarne une politicienne déchue dans la série «L'indétectable»

La série «L'indétectable» est disponible sur Tou.tv Extra

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Marjolaine Simard

2025-03-27T10:00:00Z
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La nouvelle série L'indétectable fait son arrivée sur la plateforme Tou.tv Extra. Elle raconte l'histoire de Françoise Parent, une cheffe de parti sur le point de remporter les élections, dont la vie bascule lorsqu'une vidéo compromettante d'elle devient virale. Confrontée à ce scandale, Françoise clame que ses ennemis ont diffusé cette vidéo, falsifiée par l’intelligence artificielle, dans le but de nuire à sa campagne. L’actrice Lynda Johnson, qui incarne le rôle de cette femme politique, partage son expérience tout en évoquant sa relation avec Sophie Nélisse, qui joue le rôle de sa fille.

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Lynda, peux-tu m’expliquer qui est ton personnage?

Françoise Parent est cheffe d’un parti politique. C’est une femme déterminée, avec une carrière solide et une grande famille. En pleine campagne électorale et à quelques jours des élections, elle est en pleine ascension. Mais une vidéo virale compromettante d'elle en état d'ébriété, dans laquelle elle émet des propos racistes, la met en péril. Elle affirme qu’il s’agit d’une manipulation de ses adversaires, une fausse vidéo, mais les experts s’entendent: la technologie actuelle ne permet pas de falsifications aussi réalistes. C’est fascinant de jouer un personnage tout en contrôle qui se retrouve brusquement vulnérable, impuissant et désemparé.

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Joel Lemay / TVA Publications
Joel Lemay / TVA Publications

Le téléspectateur va-t-il douter de sa parole?

C’est un scandale totalement fou, et le téléspectateur se retrouve dans l’incertitude. Est-elle la victime d’un canular ou a-t-elle, pour des raisons inconnues, commis un véritable suicide professionnel? Le suspense est intense, et il faut suivre les six épisodes pour assembler les pièces du puzzle.

La fille de Françoise, Stéphanie, est incarnée par Sophie Nélisse. C’est une jeune ostéopathe qui va infiltrer une start-up qui aurait, selon elle, les moyens technologiques de créer des vidéos dont le truquage serait indétectable par les spécialistes...

Stéphanie va tenter d’éclaircir cette affaire. Ç'a été la complicité immédiate entre Sophie Nélisse et moi. Je la connais depuis qu’elle est toute petite, mais nous n'avions jamais eu l’occasion de jouer ensemble. Ce fut un réel plaisir. C’est une personne réservée, introvertie, mais qui se révèle d’une générosité remarquable devant les caméras.

La saison 3 de Yellow Jacket, dans laquelle Sophie incarne un des rôles principaux, est maintenant disponible. As-tu eu l’occasion de regarder la série?

Non, pas encore, mais je vais l'écouter, c'est sûr! Elle est sur ma liste. J’essaie de faire du rattrapage télé. Pour le moment, je me tiens à jour en regardant la série Le lotus blanc.

Tu es également de la série Sorcières, dans laquelle tu incarnes la mère d’Agnès Sullivan (Noémie O’Farrell)...

J’incarne Sandrine, une femme qui a fui une secte. Je me souviens de l’époque de l’Ordre du Temple solaire, au début des années 1990. C'est un phénomène sectaire qui m’a fascinée. On se demande comment on peut en arriver à suivre quelqu’un d’aussi charismatique au point de lui confier sa vie. Sandrine s’est échappée de la secte pour protéger sa fille. C’est cet amour maternel qui l’a poussée à fuir. J’ai adoré travailler avec cette belle équipe.

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Comment as-tu réagi lorsque tu as appris la fin de cette série?

Ç'a vraiment été un choc pour toute l'équipe. Mon personnage n’est pas là depuis le début et il n'apparaît pas souvent, mais je trouve ça tout de même dommage. C'est difficile que tout s'arrête brusquement tandis qu'on préparait des intrigues pour une troisième saison.

On a beaucoup appris à te connaître dans Rumeurs, au début des années 2000. Tu n’as pas vraiment chômé depuis...

Lorsque Rumeurs s’est terminée en 2008, j'ai pris une année sabbatique pour accueillir mon troisième enfant. Puis, il y a eu O', et nous sommes restés à l'antenne pendant six ans. Ensuite, il y a eu Fugeuse. J’ai eu de la chance. Ce métier est fait de hauts et de bas. C’est la réalité, il ne faut pas s'en étonner.

Dans O’, ton personnage était en couple avec celui de Stéphane Demers. Dernièrement, tu as de nouveau formé un couple avec lui dans STAT...

Ç'a été un véritable bonheur! Quand on m’a appelée pour me proposer le rôle de la conjointe de Stéphane, j’ai répondu avec un grand oui, sans hésiter. C'est un plaisir de se retrouver; c'est ce qu'on s'est écrit. Et quand nous nous sommes réunis, c’était comme si on ne s'était jamais séparés. La magie a opéré.

Tu as également joué le rôle d’une femme en fin de vie dans la série À cœur battant...

C'est toujours le fun de jouer dans un drame, parce qu'il faut aller pincer des cordes à l'intérieur de nous.

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Crédit photo: Annie Karljessy
Crédit photo: Annie Karljessy

Quels sont tes projets?

Pour l’instant, il n'y a rien de concret. C’est la première fois que je me trouve dans cette situation, mais je compte en profiter pour mettre mon côté artistique à l'avant-plan. Je dessine, je peins et j’écris; je m'efforce de rester toujours active sur ce plan. En plus de ça, je lis beaucoup et je regarde des séries. J’aime aussi jardiner; j'ai hâte, avec le printemps qui arrive! Je ne suis jamais en manque d'idées pour m’occuper. Et puis, j’ai ma famille, aussi.

Combien d'enfants as-tu?

J’ai trois enfants: Édouard, 23 ans, Mathilde, 21 ans, et ma dernière, Simone, 17 ans. Ce sont de grands enfants maintenant, mais ils sont tous encore à la maison et poursuivent leurs études. Je suis vraiment fière de leur parcours. Je pense que la pandémie a été difficile pour eux, avec le couvre-feu... Ouf! Ils ont fait preuve d’une belle résilience. Pour ma part, même si c’était triste pour eux, j’ai trouvé qu’il y avait un côté précieux à les avoir à la maison, sans vouloir paraître égoïste.

L'un d'eux souhaite-t-il devenir comédien?

Non, pas pour le moment. Mon fils aîné a fait un bac en cinéma à Concordia et se lance maintenant dans un deuxième bac, en droit. Ma deuxième, Mathilde, est en deuxième année à l’Université de Montréal en psychologie. La dernière est en cinquième secondaire et elle termine en juin. Elle ira ensuite au cégep en sciences humaines, profil monde et politique. Je les laisse tracer leur chemin avec beaucoup de fierté.

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