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Culture

«Dumas»: Luc Dionne nous dit tout sur la finale

Le dernier épisode de la saison sera diffusé le lundi 24 mars à 20 h, à Radio-Canada.

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Annie Hogue

2025-03-20T10:00:00Z
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Les employés d’Intelco et les membres de la famille Dumas ne sont pas au bout de leur peine dans ce dernier épisode, où bien des secrets restent encore à déterrer. Tandis qu’Éric et Sophie sont dans le pétrin, Jean et Stéphanie semblent empêtrés dans une situation épineuse de laquelle ils ne peuvent s’extirper. Rencontré pour discuter de sa série, l’auteur Luc Dionne nous promet une finale choc, comme celles auxquelles il nous a habitués dans District 31.

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Luc, que pouvez-vous nous dire au sujet de la finale de la première saison de Dumas?

Ce sera du vrai Luc Dionne! Il y a une seule chose que j'ai le goût de dire: Dumas est une série d'enquêtes, mais les gens n'ont pas encore saisi à quel point nous sommes en présence d'une famille où la toxicité est très présente. Dans la finale, il y a beaucoup de cela. Quand j’ai pensé à cette finale, mon but au départ était qu’il y ait une part d’enquête, bien sûr, mais je voulais surtout qu'on sente l'ambiance familiale. Dans la série, nous avons vu une famille où les gens sont parfaitement à l'aise. Ils se complaisent dans leurs demi-succès, et tout a l'air de bien aller. Mais en dessous de ça, il y a de grandes couches qui ne sont pas très propres... Ça semble peut-être vague ce que je dis, mais vous allez comprendre à la fin. Ce que j'essaie de dire, dans le fond, c'est que la réalité nous rattrape un jour ou l'autre, et que ça laisse des traces.

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Qu'en est-il de Jean et de Stéphanie?

Entre Jean et Stéphanie, c'est plus compliqué. Ils n'auront pas le choix de s'asseoir et de se parler, mais on ne peut pas changer leur nature. Il y a des tas de blessures accumulées. On a compris que Jean n'est pas un mauvais gars et que, au fond, il n'est pas méchant. J'ai joué beaucoup là-dessus dans la première année. Entre Jean et Stéphanie, mais aussi avec Anthony. Avec ce qui s'en vient, tout ce beau monde va frapper un mur!

Dans la première saison, nous avons suivi des intrigues qui touchaient le monde politique. Est-ce que ça se poursuit dans la finale?

Ça se pourrait... Parfois, les personnages ne se rendent pas compte tout de suite des implications qu'ont leurs actions. Dans le dernier épisode, on va comprendre beaucoup de choses dont on a parlé à demi-mot et qu'on n'a pas encore tout à fait comprises.

Dans quel état d'esprit laisserons-nous les personnages à la fin de la saison?

Je pourrais faire un parallèle avec District 31. À un moment dans la série, on voyait Bruno (Michel Charette) qui pourchassait Yanick, le personnage de Patrice Godin. Sans qu'on l'ait vu venir, Bruno a frappé une enfant. C'est arrivé de nulle part, sans qu'on s'y attende. C'est ce genre de finale, très intense, où il se passe ben, ben des affaires.

Bruno Petrozza / TVA Publications
Bruno Petrozza / TVA Publications

Une menace plane sur Sophie depuis quelques épisodes. Est-elle toujours en danger?

Sophie et les autres personnages principaux vont tous être là dans le dernier épisode. Il y a encore des choses à régler... Il faut aller au bout de cette histoire et être conséquent avec ce qui s'est passé dans les précédents épisodes.

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Obtiendrons-nous la vérité sur le passé d'Éric et ses liens avec Brian Lavigne, l'homme retrouvé mort?

Vous allez tout savoir sur Éric et comprendre pourquoi son ADN a été retrouvé.

Est-ce que Jean sera forcé d'intervenir encore une fois?

Jean a beaucoup de pouvoir et il s'en sert habilement pour régler les problèmes.

Une nouvelle affaire débute dans l'avant-dernier épisode, celle de Charles Desnoyers. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet?

Il y a un feu d’allumé, et on n'est plus capable de l'éteindre. Malheureusement, ça existe encore des histoires de ce genre. Pour en revenir à Stéphanie, Jean et elle ont peut-être trouvé une façon de travailler ensemble avec ce dossier. On verra si ça fonctionne...

Est-ce que Cazal et InvestCan ont un rôle à jouer?

On les verra plus dans la deuxième saison. InvestCan a une clientèle de criminels. Il est difficile de s'en débarrasser, surtout parce que c'est une clientèle payante!

De quelle façon Delphine est-elle impliquée dans ce qui se passe?

La courbe de Delphine prendra un gros tournant dans la deuxième année. La spécialité de Delphine, ce sont les relations gouvernementales. Elle est là pour préparer ce qui s'en vient; Intelco aura de nouveaux défis.

Nous avons vu apparaître une espèce de triangle amoureux entre Anthony, Sophie et Geneviève Allard. Est-ce que ça se poursuit?

Ah, ce cher Anthony... L'art de se mettre dans le trouble! Ça n'ira pas en s'améliorant, et ça aussi, ça va laisser des traces. J'ai eu du plaisir à écrire là-dessus, car chacun a sa version; ça dépend juste du point de vue où tu te places! (rires)

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