Découvrez quel talent Roger Léger aimerait avoir

La feuille de route de Roger Léger est très impressionnante avec ses 40 ans de carrière et une multitude de personnages autant en télévision qu'au théâtre ou au cinéma. Aujourd'hui, à 65 ans, le comédien profite pleinement de la belle vie qu'il s'est bâtie.

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J’AI ENVIE D’APPRENDRE...

«À faire des nœuds. Que ce soient des nœuds marins, des nœuds de charpentier, des nœuds d'escalade, je trouve l'univers des nœuds fascinant. J'en connaissais déjà quelques-uns, mais j'aimerais en maîtriser plusieurs. J'ai fait beaucoup de planche à voile quand j'étais jeune et j'avais une chaloupe sur le bord du fleuve, alors j'ai commencé par des nœuds marins. Et j'ai aussi envie d'apprendre à comment faire de la soudure et comment bien affûter les couteaux. Ce sont pour moi des techniques bien pratiques à savoir.»

J’AI ENVIE DE CHANGER...

«Pas grand-chose, finalement... Mis à part changer le monde, car ça ne va pas très bien dans plusieurs sphères. Mais si je regarde ma propre vie et ce que j'ai bâti depuis les 20 dernières années, je ne changerais rien. Même lorsqu’on traversait la pandémie et que plusieurs autour de moi changeaient de vie, je me suis rendu compte que ma vie me plaît beaucoup. J'ai une petite maison en ville, j'ai un chalet à la campagne sur le bord de l'eau, alors j'ai le meilleur des deux mondes de ce côté. Je suis avec ma blonde depuis 20 ans et j'ai ma fille, Marion, dont je suis tellement fier. Alors quand je regarde tout ça, je ne changerais absolument rien.»

J’AI ENVIE DE DÉCOUVRIR...

«De nouveaux sentiers dans les magnifiques paysages de notre beau Québec. J'adore me promener dans les sentiers de la forêt à mon chalet, que ce soit pour marcher, courir ou faire du ski de fond, je découvre souvent des endroits qui m'apaisent et qui me connectent directement avec la nature. On est gâtés ici au Québec mais, malgré tout, j'ai visité des sentiers en Angleterre et je peux affirmer qu'ici, on pourrait faire mieux car ce que j'ai vu là-bas, c'était spectaculaire! Leurs sentiers sont tellement plus développés que les nôtres. J'ai même marché dans des sentiers à travers des troupeaux de moutons, comme dans les films. (rires)»

J’AI ENVIE DE PARTAGER...

«Ce que j'écris. J'ai commencé à écrire durant la pandémie et je n'ai pas arrêté, j'ai même publié un premier recueil de courts textes et de poésie, Le temps est doux même quand les temps sont durs. Là, je publie un deuxième livre ce printemps et j'aime l'exercice de raconter et exprimer quelque chose de personnel et différent. Ça me fait du bien d'écrire, alors je vais continuer.»

J’AI ENVIE DE SAVOURER...

«Les précieux moments que je passe avec ma blonde, ma fille et mes amis. Plus je vieillis, plus je trouve important de passer du temps de qualité avec ceux que j'aime. Ma blonde est dans ma vie depuis longtemps et elle me fait beaucoup de bien. C'est une personne très chaleureuse et positive, alors quand je suis avec elle, je me retrouve toujours dans un environnement de vie très agréable. Ma fille (Marion Portelance) vit à Londres, où elle est violoncelliste. Elle a d'ailleurs joué pour le roi Charles et d'autres événements grandioses. Je la vois moins souvent qu'avant, mais quand elle vient au Québec, je savoure ces beaux moments que je passe avec elle.»

J’AI ENVIE DE PROFITER...

«Du fait qu'à 65 ans, je suis en santé. J'ai toujours été très actif, j'aime bouger et l'activité physique fait vraiment partie de ma vie, c'est essentiel pour moi. Évidemment que je me sens raide en me levant le matin, mais ça ne m'empêche pas de faire un 10 kilomètres de ski de fond dans le bois! (rires) C'est comme ça que je me sens bien. Si je traverse une période trop occupée avec le travail et que je manque de temps pour aller courir, faire du ski, du vélo ou simplement prendre de grandes marches, je vais moins bien physiquement et mentalement et je le sens tout de suite. J'ai ce grand besoin de brûler du gaz. (rires)»

J’AI ENVIE DE REVIVRE...

«Un voyage à Londres à la fin de l'été 2022, quand je suis allé avec ma blonde pour aider ma fille à s'installer là-bas. Marion entrait au Royal College of Music pour ses études. C'était notre première fois à Londres et on a vécu un séjour de trois semaines absolument incroyable. En plus, la reine est décédée durant notre séjour et, sans le vouloir, notre itinéraire suivait pas mal les événements de sa mort. Dès qu'on prenait le métro pour aller quelque part, on tombait en plein cœur d'un événement et on voyait des gens pleurer partout. On était justement au palais de Buckingham pour les premiers coups de canon au moment même du décès. C'était particulier, mais j'ai adoré ce voyage.»

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