LPHF: La fille de l'ex-joueur du Canadien Yanic Perreault se joint à l’équipe de hockey féminin de Montréal
Mylène Richard
Un autre membre de la famille de l’ancien joueur du Canadien Yanic Perreault fait maintenant partie d’une organisation montréalaise.
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Après la transaction début mars qui a amené Jacob, 21 ans, avec le Rocket de Laval, le club-école du CH dans la Ligue américaine, voilà que Liliane, 24 ans, a signé mercredi un contrat de réserviste avec l’équipe féminine de Montréal.
«Je suis super excitée. Mon père a déjà joué pour le Canadien et mon frère est rendu là. Je suis vraiment contente», lance en français Liliane lors d’une entrevue téléphonique avec Le Journal.
Famille dispersée
«Au début de l’année, j’en avais un à San Diego [Jacob, dans la LAH], ma fille a passé une partie de la saison en Suède et j’en ai un autre [Gabriel, 18 ans] qui joue à Boston College, mentionne Yanic, en direct du domicile familial en Illinois. La famille était pas mal dispersée. De les avoir maintenant à Montréal ou sur la côte est, c’est vraiment spécial.»
Les quatre enfants Perreault – il y a aussi Jeremy, 25 ans – ont souvent passé des vacances au Québec. C’est comme si Liliane et Jacob revenaient un peu au bercail.
«Depuis que Jacob est arrivé, il a eu beaucoup de support de la famille et des amis qui vont l’encourager. Montréal a toujours été spécial pour nous», confirme le numéro 94 du Tricolore entre 2001 et 2004.
Saison mouvementée
La saison de Liliane n’a pas été de tout repos. Après cinq campagnes dans la NCAA à l’Université Mercyhurst, en Pennsylvanie, la native de Toronto a été ignorée au repêchage de la Ligue professionnelle de hockey féminin (LPHF). Mais elle a été invitée au camp d’entraînement de l’équipe d’Ottawa, avec qui elle a pris part à deux matchs hors concours, avant d’être retranchée.
«Ce n’est jamais le fun, mais j’ai été bien supportée par mon père et ma famille, ce qui m’a gardée motivée. Je savais que j’étais parmi les plus jeunes et que je peux m’améliorer», raconte l’attaquante.
Jeu robuste
C’est donc dans un circuit pro en Suède que Liliane a poursuivi son développement, rejoignant le Frölunda HC à la mi-campagne.
«Ç’a bien été, j’ai eu beaucoup de temps de glace. Je voulais être plus physique et comme il y a du contact dans la ligue en Suède, ça m’a aidée. Je me sens prête pour le jeu robuste de la LPHF», souligne l’auteure de six buts et cinq aides en 12 rencontres.
Puis, Liliane a été blanchie en huit parties éliminatoires, Frölunda ayant perdu en demi-finale de la SDHL.
«En Europe, ça se termine tôt, alors c’est une belle occasion pour elle de poursuivre sa saison et de montrer ce qu’elle est capable de faire, note Yanic. C’est une attaquante offensive, mais elle est capable d’évoluer dans différents rôles.»
Liliane Perreault est revenue en Illinois il y a quelques jours à peine, s’accordant un peu de repos avant de venir s’entraîner avec la bande à Marie-Philip Poulin dès la semaine prochaine.
Une autre Québécoise; Bettez blessée
La directrice générale de la formation montréalaise, Danièle Sauvageau, a également accordé un contrat de réserviste à Brooke Stacey, de Kahnawake. L’attaquante de 27 ans, qui avait pris part au camp de Montréal, avait évolué avec la Force de Montréal la saison dernière, dans la défunte Fédération première de hockey.
Sa coéquipière avec la Force Ann-Sophie Bettez a pour sa part vu son nom être placé sur la liste des blessées à long terme.
Par ailleurs, la Québécoise Audrey-Ann Veillette s’est jointe à l’équipe de réserve d’Ottawa. L’ancienne des Carabins de l’Université de Montréal était blessée à un genou depuis plusieurs mois.
Renforcer la défensive
Sauvageau a été très occupée au cours des derniers jours, ayant notamment échangé l’attaquante tchèque Tereza Vanišová à Ottawa en retour de la défenseure Amanda Boulier, lundi.
Vanišová a rendu de fiers services et a même joué aux côtés de Poulin en début de saison, mais c’était le prix à payer pour obtenir une arrière pouvant aider une équipe qui a perdu ses trois derniers matchs et qui a glissé au troisième rang du classement de la LPHF.
«C’était important d’aller chercher du renfort à la défense. On a été magané, on a seulement sept joueuses qui ont joué l’ensemble des matchs», rappelle la DG au Journal.
Boulier, originaire du Connecticut, n’est pas très grande à 5 pi et 1 po, mais elle a fait son chemin dans la NCAA et ensuite dans différentes ligues professionnelles. En 17 parties cette saison dans la capitale canadienne, la droitière qui aura 31 ans le 30 mars n’a pas été aussi offensive qu’à son habitude, obtenant un but et cinq aides.
