Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

L’ombre des gros noms

Anthony Cirelli fait un travail colossal pour le Lightning malgré une blessure

En plus de contrer les efforts des attaquants adverses, Anthony Cirelli ne se fait pas prier pour appuyer l’attaque du Lightning.
En plus de contrer les efforts des attaquants adverses, Anthony Cirelli ne se fait pas prier pour appuyer l’attaque du Lightning. Photo AFP
Partager
Photo portrait de Jean-François Chaumont

Jean-François Chaumont

2022-06-27T01:36:33Z
Partager

DENVER | Il y a Nikita Kucherov, Steven Stamkos, Ondrej Palat, Brayden Point, Victor Hedman, Mikhaïl Sergachev et Andreï Vasilevskiy. Le Lightning, on le sait depuis longtemps, regorge de joueurs étoiles. 

• À lire aussi: Le courage des champions

• À lire aussi: Décisions étonnantes !

Dans cette équipe, Anthony Cirelli passe un peu plus dans l’ombre qu’eux. Mais son impact reste considérable. Et son jeu ne passe pas sous silence aux yeux de ses coéquipiers. 

Sur la patinoire, Cirelli cherche justement à faire de l’ombrage aux meilleurs attaquants de l’équipe adverse. 

Avant ce sixième match de la finale, l’Ontarien de 24 ans avait passé plus de 40 minutes sur la glace à cinq contre cinq contre six attaquants différents : Mika Zibanejad (60 min 28 s), Auston Matthews (52 min 52 s), Frank Vatrano (51 min 40 s), Mitchell Marner (47 min 1 s), Chris Kreider (42 min 19 s) et Nathan MacKinnon (40 min 43 s). 

Dans ce groupe de six, il y a un marqueur de 60 buts en Matthews, un marqueur de 50 buts (52) en Kreider, un ailier droit de plus de 90 points (97) en Marner et deux centres de plus de 80 points en MacKinnon (88) et en Zibanejad (81). Et s’il avait joué plus de 65 matchs cette saison, MacKinnon aurait atteint le plateau des 100 points, tout comme Matthews à Toronto. 

Publicité

Savoir où ils sont

Malgré des rivaux des plus dominants, Cirelli a un dossier de +1 après 22 matchs en séries. Il a aussi marqué trois buts et obtenu cinq passes pour huit points. 

« J’aime ça comme défi, j’ai toujours voulu recevoir des missions importantes, avait dit Cirelli lors de la journée consacrée aux médias au Ball Arena, avant le début de la finale. Je retire une grande fierté de mon jeu défensif. »

« On parle de moi, mais ça reste un effort collectif pour ralentir les gros noms de l’autre équipe, avait-il poursuivi. La clé est de toujours savoir où ils sont sur la glace. C’était le cas contre Matthews, contre Barkov, contre Zibanejad et contre MacKinnon. »

Patrice Bergeron, des Bruins, a gagné le trophée Frank-Selke pour la cinquième fois de sa carrière cette saison, devançant Elias Lindholm, des Flames, et Alexander Barkov, des Panthers, au scrutin. S’il ne se retrouvait pas parmi les trois finalistes, Cirelli a terminé au cinquième rang pour cet honneur. 

Endurer la douleur

Auteur du premier but dans un revers de 3 à 2 en prolongation lors du quatrième match contre l’Avalanche, Cirelli a terminé ce match malgré une blessure, possiblement à un bras. 

Il a joué de malchance lors de cette rencontre, en recevant un coup de patin de son coéquipier Alex Killorn. Depuis ce jeu, Cirelli n’a pas pris une seule mise en jeu. 

Il était à son poste pour le cinquième match de la finale, mais il a laissé sa place à Brandon Hagel au cercle des mises en jeu. 

Questionné sur le défi de jouer en dépit de quelques bobos, Cirelli a refusé d’en faire une grosse histoire. 

« Je crois que tu as juste à sauter sur la patinoire et tu joues au hockey, a-t-il répondu. Je suis simplement notre plan de match. Quand tu te retrouves au cœur de l’action, tu te concentres uniquement là-dessus et tu ne penses pas à une autre chose. »

Avant de remporter la Coupe Stanley à deux reprises avec le Lightning, en 2020 et en 2021, Cirelli avait aussi connu la joie de la victoire avec les Generals d’Oshawa, raflant la Coupe Memorial en 2015. 

Publicité
Publicité