Finale de la Coupe Stanley : tout baigne dans l’huile pour Bobrovsky

Dave Lévesque
SUNRISE | Ce n’est pas parce qu’on joue un bon match qu’on repart avec la victoire. Les Oilers d’Edmonton commencent à le savoir.
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Lorsqu’ils ont éliminé les Stars de Dallas en finale de l’Ouest, il y a une semaine, ils l’ont emporté même s’ils n’ont obtenu que dix tirs dans un match où ils ont été dominés.
Ils ont vécu le scénario inverse lors du premier match de la finale de la Coupe Stanley que les Panthers de la Floride ont remporté 3 à 0 et qui mènent une finale de la Coupe Stanley pour la première fois de leur histoire.
Les Oilers ont contrôlé l’essentiel des deux premières périodes en dirigeant 26 tirs sur Sergei Bobrovsky pendant que Stuart Skinner n’a fait face qu’à 14 tirs.
Mais les Panthers ont ouvert la marque sur leur premier tir, celui de Carter Verhaeghe après une montée impeccable de Sam Reinhart et d’Aleksander Barkov qui a refilé le disque à Verhaeghe.
Les Panthers ont ensuite inscrit leur second but, l’œuvre d’Evan Rodrigues, au début de la seconde période. C’était seulement leur cinquième lancer.
Bobrovsky brillant
Les Panthers peuvent dire un gros merci à Sergei Bobrovski qui a été fumant dans les 40 premières minutes.
Il a été particulièrement brillant en première période où il a frustré Connor McDavid, Adam Henrique et Ryan Nugent-Hopkins.
En troisième période, les Floridiens se sont appliqués à bien jouer défensivement pour mettre le couvercle sur les Oilers qui ont été éteints par le jeu hermétique des Panthers.
Ceux-ci ont d’ailleurs été en mesure de museler Connor McDavid, ce qui n’était arrivé que 4 fois en 18 matchs depuis le début de séries éliminatoires.
Pas d’opportunisme
En plus du brio de Bobrovsky, les Oilers se sont butés à eux-mêmes puisqu’ils ont été très maladroits autour du filet adverse.
Ils se sont bien créé de nombreuses chances de marquer, mais le manque de finition était flagrant.
À l’autre bout de la patinoire, Stuart Skinner n’a absolument rien à se reprocher.
Sur le premier but des Panthers, il s’agit d’un jeu de passe parfait et il aurait fallu un déplacement plus que parfait pour stopper le tir de Verhaeghe. Sur le second filet des hôtes, ce sont des erreurs défensives consécutives de Cody Ceci et Darnell Nurse qui ont mené à la réussite de Rodrigues.
La seconde paire de défenseurs des Oilers a connu une soirée difficile puisqu’elle s’est retrouvée sur la glace pour les deux buts des Panthers.
Bennett efficace
Sam Bennett s’est visiblement vu confier la surveillance de son vieil ami Connor McDavid.
L’attaquant des Panthers a été dans les culottes du joueur des Oilers pendant toute la soirée, lui laissant peu d’espace pour manœuvrer malgré sa grande vitesse.
Les deux hommes ont d’ailleurs eu quelques accrochages après les coups de sifflet, signe que McDavid était sans doute agacé par la présente constante de Bennett dans sa bulle.
Signe aussi que les Oilers n’avaient pas de solution pour élucider le mystère Bobrovsky, l’entraîneur-chef Kris Knoblauch a réuni, vers le milieu de la deuxième période, McDavid et Leon Draisaitl, ce qui a plutôt déséquilibré l’attaque plutôt que de créer une étincelle.
Les Oilers devront vite trouver une solution s’ils ne veulent pas rentrer en Alberta avec un déficit de 0-2 qui serait alors difficile à combler contre une équipe teigneuse qui brille dans le jeu rugueux et défensif.
SOMMAIRE :
Oilers 0 - Panthers 3 | Eetu Luostarinen met fin au débat dans une cage laissée à l'abandon à la faveur d'un sixième patineur.
Oilers 0 - Panthers 2 | La Floride marque dès le début de la deuxième période, via le bâton de Evan Rodrigues.
Oilers 0 - Panthers 1 | Sergei Bobrovsky ferme la porte à plusieurs reprises et les favoris de la foule rentrent au vestiaire avec une avance après 20 minutes.
Oilers 0 - Panthers 1 | Carter Verhaeghe marque sur le premier tir du club de la Floride.