Bobrovsky a impressionné tout le monde

SUNRISE | Sans dire que Sergei Bobrovsky a remporté le premier match à lui seul, le gardien des Panthers a eu un très gros mot à dire dans la victoire de 3 à 0 sur les Oilers. 

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Ses 32 arrêts, dont 26 dans les 40 premières minutes, ont sapé le moral des visiteurs qui ont tout tenté, parfois avec maladresse, pour essayer de le battre.

«Je suis très impressionné par la façon dont il a joué, surtout tôt dans la rencontre», a convenu Matthew Tkachuk.

Le principal intéressé s’est amusé même s’il faisait face à deux des meilleurs attaquants de la LNH en Connor McDavid et Leon Draisaitl.

«C’est une bonne équipe offensive, ils offrent un beau défi et c’est amusant d’affronter ces gars-là, des joueurs d’élite.»

Skinner a observé

Pas mal moins occupé, le gardien des Oilers, Stuart Skinner, a bien fait. Et il a surtout regardé ce qui se passait à l’autre bout de la patinoire puisqu’il a vu peu d’action dans les deux premières périodes.

«Pour être honnête, je n’ai fait que regarder. Il n’y a pas grand-chose que je pouvais faire, il a réalisé des arrêts spectaculaires et je ne peux rien faire d’autre que de dire Wow, c’était un très bel arrêt», a avoué Skinner en faisant rire la meute de journalistes qui l’entourait.

Skinner a expliqué ce qui fait le succès de son homologue et ce qui lui a permis de blanchir la visite.

«Il est incroyable sur les tirs bas et dans le haut du filet, c’est difficile de le battre. Il faut, d’une manière ou d’une autre, trouver une façon de marquer contre lui. Depuis le début des séries, nous avons affronté des gardiens de grand talent et c’est difficile de battre ces gars-là.»

Les dieux du hockey

Blanchi pour seulement une cinquième fois depuis le début des séries, Connor McDavid a flirté avec l’ésotérisme sportif pour expliquer la défaite.

«Peut-être que ce sont les dieux du hockey qui ont voulu nous punir pour le sixième match contre Dallas où nous ne méritions probablement pas de gagner. Ce soir, nous méritions au moins un but et peut-être deux et nous n’avons pas été en mesure de les obtenir.»

Le capitaine des Oilers est bien loin d’appuyer sur le bouton panique même si son équipe a été incapable de marquer tout en jouant un bon match.

«Je sais que nous allons nous serrer les coudes et rebondir. Je crois qu’il y a beaucoup de choses à aimer de ce match. Nous avons beaucoup d’occasions tout en n’en accordant pas beaucoup. Mais celles que nous avons accordées étaient dangereuses et ils en ont profité.»

Stuart Skinner est du même avis que son capitaine en ajoutant un bémol.

«Nous sommes maintenant sûrs d’être capables de jouer 60 minutes, mais en même temps, si on perd un match où on joue 60 minutes, ça veut dire qu’il faut pousser un peu plus.»

Optimisme prudent

Les Panthers ont donc pris les devants 1 à 0 dans cette finale, mais il n’est pas question de se péter les bretelles aussi vite.

«Chaque Victoire est une grosse victoire, souligne Sergei Bobrovksy. Mais c’est une longue série alors nous allons réinitialiser la machine, retrouver notre concentration et être prêts pour la prochaine bataille.»

«On voulait s’assurer de remporter le premier match à la maison, on a joué assez bien pour aller chercher la victoire, mais il y a quelques éléments à parfaire dans notre jeu», a ajouté Matthew Tkachuk.

Auteur du premier but de la série, Carter Verhaeghe, estime que les Panthers n’ont pas montré leur plein potentiel dans ce match.

«Nous pouvons certainement faire mieux, il y a toujours des choses que nous pouvons améliorer, mais après une semaine de pause, nous allons prendre la victoire, peu importe la manière.»