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L'article provient de Salut Bonjour

Lire à voix haute à nos enfants: un bénéfice à tous les âges

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Tatiana Polevoy et Équipe Salut Bonjour

2025-09-30T16:53:50Z
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On le dit souvent, lire une histoire à un tout-petit a de nombreux bénéfices. La lecture à haute voix procure de nombreux bienfaits, peu importe l’âge de l’enfant, et les parents en profitent aussi!

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Je lis des livres à mes enfants depuis qu’ils sont nés ou presque. À l’époque, j’avais entendu le pédiatre Jean-François Chicoine dire qu’on peut commencer la lecture à voix haute dès l’âge de 6 mois – ce que j’ai fait. Et quand mon plus jeune est entré en 2e année, je me suis dit: bon, il sait lire maintenant, c’est fini, la lecture à voix haute. Mais j’ai vite réalisé que... pas du tout! D’ailleurs, toujours selon Jean-François Chicoine, dans un monde idéal, on continuerait à lire à voix haute à ses enfants jusqu’à... 14 ans! Oui, 14 ans!

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«J’ai été étonnée de constater qu’on pouvait continuer à lire à voix haute jusqu’à 14 ans, et que c’est extrêmement bénéfique, même quand les enfants savent lire.» J’ai été surprise, alors je me suis renseignée. Et c’est vrai: il y a plein d’avantages à lire à voix haute à nos enfants, même quand ils savent lire.

Dès la petite enfance

Lire à voix haute, ce n’est pas juste raconter une histoire. Ça apporte des bénéfices sur la qualité du vocabulaire, ça stimule la créativité, et quand les enfants commencent à parler, ça améliore leur prononciation.

Une fois à l’école

Les bienfaits continuent. Plus on lit d’histoires à nos enfants, plus ils lisent de façon fluide une fois à l’école. Ça améliore aussi leurs compétences en écriture, leur compréhension de textes, et même leur esprit critique.

Et puis, lire ensemble, ça crée des discussions, des réflexions, des émotions partagées. C’est une façon d’apprendre à penser ensemble.

Mais une fois qu’ils savent lire tout seuls?

Je pensais qu’il valait mieux les laisser lire seuls. On appelle ça la lecture silencieuse. Et oui, c’est important. Mais une étude américaine a montré que c’est la lecture à voix haute par le parent qui développe le mieux les compétences en lecture. Fou, hein?

Depuis que je sais ça, j’ai recommencé à lire des histoires à voix haute le soir, même à ma fille de 5e année.

Et là, je vous le dis franchement: j’haïs ça, les conseils de parents du genre: «Moi, je n’achète pas de barres tendres, je fais mes galettes aux graines de tournesol entre 22h et 22h30 tous les soirs, tsé, c’est tellement plus santé.» ARK! Je déteste quand, entre parents, on se met de la pression les uns sur les autres.

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Mais pour la lecture à voix haute, honnêtement, si vous avez arrêté de le faire, essayez de recommencer. C’est très rentable au niveau du temps! Je passe 10 minutes à lire une histoire à mes deux enfants (2e et 5e années), et après, le coucher est beaucoup plus calme. Ils sont moins branchés sur le 220. Et souvent, ça leur donne le goût de continuer à lire d’eux-mêmes dans leur lit.

Et concrètement, comment je fais?

Je m’installe et je leur lis le livre qu’ils veulent. Les experts conseillent de ne pas forcer les choix de lecture. Très difficile quand mon fils trippe sur des BD de personnages médiévaux qui se battent avec des armes bizarres... Mais si votre enfant aime les poissons, il n’y aura jamais trop de livres sur les poissons.

Chez nous, ce sont les livres des Records Guinness. Mais sans vous raconter de blagues... on lit n’importe quoi! On a déjà lu le Publisac! (Svp, effacez cette information de votre mémoire...) Mon fils a eu une grosse passe Canadian Tire...

Ensuite, il y a plein de façons de faire. Le site aidersonenfant.com l’explique bien:

  • Lecture en écho: un lit, l’autre répète.
  • Lecture à l’unisson: on lit ensemble.
  • Lecture alternée: chacun lit une phrase (moi, je fais ça avec mon fils).

Quelques conseils utiles:

  • Ne changez pas les mots. Hier soir, j’ai dit «il a peur» au lieu de «il est terrorisé». Les experts disent: ne faites pas ça! Dites «il est terrorisé», puis ajoutez «ça veut dire qu’il a très peur».
  • Côté budget? Les bibliothèques! À Montréal, on peut emprunter jusqu’à 40 livres. À Québec: 30, avec quatre renouvellements possibles.
  • Moi, je vais à la librairie, je prends des photos des livres qui intéressent mes enfants, puis je les réserve à la bibliothèque. Je reçois un courriel quand ils sont prêts.

Des livres à lire en famille:

  • DGenerate et Les Spice Girls: expliquer des phénomènes de culture pop aux enfants;
  • Pauline, le grand frisson: série sur la peur et la confiance en soi;
  • Mac B espion: aventures d’un jeune espion, drôle pour enfants et parents, avec contexte historique;
  • Collection noire de La courte échelle: livres d’horreur, suspense et enquêtes policières, avec niveau de peur adapté par âge et illustrations attrayantes.

Ces livres permettent aux enfants de développer leur curiosité, leur culture générale, leur compréhension et leur esprit critique, tout en profitant d’un moment privilégié avec les parents.

Revoyez la chronique de Tatiana ci-dessus

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