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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Mike Bossy: l’idole de papa Beauvillier

Le jeune Anthony était un partisan des Islanders par la bande

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Photo portrait de Jean-François Chaumont

Jean-François Chaumont

2022-04-15T21:33:57Z
2022-04-16T00:14:55Z
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Les Islanders de New York avaient une symbolique importante pour Anthony Beauvillier avant même le jour de son repêchage. 

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En juin 2015, les Islanders ont réclamé Beauvillier avec le 28e choix du premier tour. Dès qu’il a endossé ce chandail, l’ancien des Cataractes de Shawinigan a ressenti un sentiment particulier. 

Quand Anthony Beauvillier a enfilé le chandail des Islanders lors du repêchage de 2015, il réalisait le rêve de son père.
Quand Anthony Beauvillier a enfilé le chandail des Islanders lors du repêchage de 2015, il réalisait le rêve de son père. Photo d’archives, AFP

« Mon père [Sylvain] était un partisan des Islanders en grandissant en raison de Mike Bossy, a raconté Beauvillier à deux heures du match contre le Canadien, vendredi. Ça faisait de moi un partisan des “Isles” aussi par la bande. Dès que j’ai mis le chandail, mon père m’a dit que c’était comme celui de son idole, Mike. C’était le fun d’entendre mon père dire ça. Je dirais que le destin a bien arrangé les choses. »

À ce jour, Beauvillier n’a jamais endossé un autre uniforme dans la LNH. Pour sa visite au Centre Bell, l’ailier en était à son 404e match avec les Islanders. 

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Le natif de Sorel-Tracy a croisé Bossy à trois ou quatre reprises dans l’entourage de l’équipe. 

« À notre première rencontre, je lui ai demandé de prendre une photo. On avait ri puisque je lui avais dit qu’il était le joueur préféré de mon père. Il m’avait répondu qu’il n’aimait pas ça puisque ça voulait dire qu’il était vieux. »

Les dieux du hockey

Il n’y a probablement pas de hasard dans la vie. Au premier match après le décès de Bossy, les Islanders visitaient le Centre Bell pour y affronter le Canadien. 

Aux yeux de Barry Trotz, il ne s’agit probablement pas uniquement d’un hasard. 

« Je crois aux dieux du hockey, a dit l’entraîneur-chef des Islanders. C’est une bonne chose puisque sa carrière a commencé dans cette province. Il est vu comme l’un des nombreux grands marqueurs de buts canadiens-français. C’est ironique que ça arrive le jour d’un match entre le Canadien et les Islanders. On a eu quelques décès de légendes cette année. Récemment, on a fermé le Colisée Nassau pour de bon pour s’en aller au UBS Arena. Et soudainement, des légendes de cette époque décèdent. C’est ironique. »

Un gentil homme

Le capitaine des Islanders, Anders Lee, a aussi rendu hommage à l’ancien numéro 22. 

« Chaque fois que je rencontrais Mike, il était gracieux, il était gentil, et c’était un joueur phénoménal. Ça avait l’air facile de marquer des buts quand on le regardait jouer. Sa présence avec les Islanders voulait dire beaucoup pour nous, les plus jeunes. On apprenait de lui via de petites conversations. C’est une journée triste. »

« C’est dommage que sa carrière ait été écourtée, car il aurait continué à empiler de tels chiffres. »

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