Libération des otages: les Israéliens ont recommencé à sourire et à «respirer»
Agence QMI
L’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, conjointement avec l’annonce de la libération des otages, a complètement transformé l’état d’esprit de nombreux Israéliens, affirme une journaliste indépendante en Israël.
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«C’est énorme. C’est difficile de vous expliquer à quel point quelque chose a changé en Israël depuis hier», a témoigné Emmanuelle Elbaz-Phelps, en entrevue à l’émission de Mario Dumont à TVA et à LCN.
«Vous avez toujours la crainte qu’il se passe quelque chose au dernier moment, que ça déraille et que ça n’aboutisse pas, mais on voit que c’est la première fois qu’on n’arrive même plus vraiment à se retenir, c’est-à-dire qu’il y a une espèce de lâcher-prise complet», a-t-elle ajouté.

Le niveau d’anxiété des Israéliens a diminué, constate la journaliste indépendante.
«On voit les gens sourire. J’étais hier sur la place des Otages et pour la première fois, vous allez sur la place des Otages et vous voyez les gens rire et sourire. Vous voyez des familles avec des enfants. Je suis rentrée dans la salle des familles des otages et les gens ont changé de visage. On voyait un soulagement comme si on avait enlevé 50 kilos des épaules de chacun», souligne Emmanuelle Elbaz-Phelps.
«Même des gens que vous voyez dans la rue, c’est-à-dire qu’il y a quelque chose qui permet une respiration. On entend beaucoup de “Je respire”», ajoute-t-elle.
Cette attitude provoque un important contraste avec la situation qui avait cours jusqu’à jeudi.
«Ça fait deux ans que, quand vous demandez à un Israélien: “Salut, ça va?” en le croisant dans la rue, il [lui] est très compliqué de répondre. Ça ne va pas parce que des otages sont encore en captivité, parce que les soldats sont au combat, parce que rien n’avance, parce qu’il n’y a pas de commission d’enquête. Et là, on a l’impression que depuis 24 heures, on pose la question à quelqu’un “Salut, ça va?” et il peut répondre “Oui” sans se sentir coupable», explique la journaliste indépendante.
Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.