Les unités spéciales : la clé pour battre le Kraken

Le Canadien complète un voyage de quatre matchs en visitant le Kraken, mercredi soir à Seattle, et une récolte de deux précieux points au classement semble envisageable si Montréal parvient à s’imposer sur les unités spéciales. 

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Avec un taux d’efficacité de 82% en infériorité numérique, le CH fait partie de l’élite dans la Ligue nationale de hockey, avec le septième rang. C’est justement le manque d’opportunisme du Kraken, sur le jeu de puissance, qui explique, en partie, pourquoi Seattle ratera les prochaines séries éliminatoires.

Encore dimanche, à leur plus récent match, le Kraken a été blanchi en quatre occasions en supériorité numérique dans une défaite de 4 à 2 contre les Capitals, à Washington. Pire encore, ils ont alors été limités à quatre tirs en huit minutes.

«Nous avons eu plusieurs opportunités d’inscrire un but sur le jeu de puissance, mais ce n’est pas arrivé, pestait l’entraîneur-chef du Kraken Dan Bylsma, cité sur le site web de la LNH, au terme de la partie. Ç’a été la différence dans ce match.»

Le Kraken se retrouve au 26e rang de la Ligue nationale de hockey avec un taux de réussite de seulement 18% en supériorité numérique. Parmi les six clubs qui font moins bien qu’eux, seuls les Kings de Los Angeles, malgré une efficacité de 15,3%, conservent des chances légitimes de participer aux prochaines séries.

Suzuki et Hutson mènent la charge

À titre comparatif, le Canadien vient au 17e échelon, avec un taux de 21,4% sur le jeu de puissance. L’attaquant Nick Suzuki et le défenseur Lane Hutson sont les plus productifs de l’équipe dans de telles circonstances, avec respectivement 22 et 21 points.

Chez le Kraken, l’attaquant Chandler Stephenson est le plus dangereux en supériorité numérique, avec 17 points, tout juste devant le jeune Shane Wright (12).