Les tensions au Proche-Orient inquiètent les communautés montréalaises
TVA Nouvelles
Les Montréalais issus des communautés juives et musulmanes ont réagi à l’attaque de l’Iran qui a tiré près de 200 missiles en direction de l’État hébreu, mardi.
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Une jeune femme, dont certains de ses proches vivent au Liban, a mentionné à TVA Nouvelles que ces derniers «ont vraiment peur».
«Ils auraient voulu juste partir», soutient-elle. «[Mais] ça leur manque leur maison et tout.»
Un étudiant qui indique avoir «des amis au Liban» a également confié se sentir «touché» par les événements qui se déroulent au Proche-Orient.

«C’est très violent ce qui se passe là-bas», ajoute-t-il.
Un troisième individu, qui reconnait que la situation «dégénère», s’est quant à lui questionné sur le réel instigateur de cette «escalade».

«Est-ce que ç’a vraiment commencé avec l’Iran ou ç’a commencé par Israël?», demande-t-il.
En prévision du premier anniversaire de l’attaque sanglante du Hamas survenue le 7 octobre dernier, la mairesse de Montréal a fait une déclaration pour calmer les ardeurs.
«S’il y a des gens qui veulent manifester leur désarroi, leur impuissance, leur colère», énumère Valérie Plante en point de presse, Montréal est une ville qui a toujours fait place aux manifestations, mais on ne va jamais tolérer [le vandalisme]», poursuit-elle.
«La colère et l’impuissance ne peuvent pas mener à faire de la casse, à poser des gestes antisémites ou islamophobes», affirme Mme Plante.
Dimanche soir, des manifestants propalestiniens ont fait du grabuge dans le centre-ville de Montréal. Certains ont même lancé des cocktails Molotov en direction de policiers.