Les soirées «freak off» de P. Diddy ont rendu Cassie dépendante aux opiacés
Cover Media
Cassie Ventura affirme avoir souffert d'une addiction aux opiacés après avoir été forcée de participer aux soirées «freak off» de son ancien compagnon, P. Diddy.
La chanteuse de 38 ans a témoigné contre le rappeur 55 ans, qui est jugé pour trafic sexuel, racket et transport en vue de la prostitution, des accusations pour lesquelles il a plaidé non coupable.
• À lire aussi: Sean «Diddy» Combs aurait forcé une escorte à uriner dans la bouche de cette chanteuse connue
• À lire aussi: Cassie raconte l'enfer que P. Diddy lui a fait vivre: elle devait étendre des fluides d'escortes sur son torse
Cassie, de son vrai nom Casandra Ventura, a entretenu une relation de 11 ans avec le cofondateur de Bad Boy Records, qui lui a fait signer un contrat de 10 albums dès leur rencontre et n'a sorti qu'un seul disque de la jeune femme.
Durant cette période, selon le témoignage de Cassie, le rappeur l'a agressée, contrainte à avoir des rapports sexuels avec des prostitués et lui a fait subir du chantage.
La chanteuse est à la barre depuis le deuxième jour du procès, qui s'est ouvert lundi au tribunal fédéral du district sud de New York.
Cassie a révélé qu'elle s'était tournée vers la drogue, que P. Diddy lui aurait fournie, pour supporter les soirées «freak off» auxquelles elle était «forcée» de participer.
Comme le relaye la BBC, le tribunal a pris connaissance d'un message dans lequel Sean Combs disait à la jeune femme qu'il voulait organiser une fête «freak off sans K», c'est-à-dire sans kétamine.
La chanteuse a déclaré que cette substance était sa «drogue préférée» pour ces soirées, car elle lui permettait de se «dissocier».
Cassie a ajouté avoir accepté de se livrer à ces actes sexuels à la demande de la star de hip-hop par crainte de représailles violentes.
«J'avais une dépendance irrégulière aux opiacés. Je prenais des opiacés pour faire redescendre l'ecstasy et la MDMA», a-t-elle expliqué.
«Les opiacés m'engourdissent, c'est pourquoi j'en dépendais si fortement (...) Je ne voulais pas ressentir ce qui se passait réellement dans mon esprit, dans ma vie. C'était une échappatoire pour moi.»
Le procès se poursuit aujourd'hui avec le contre-interrogatoire de Cassie par les avocats de P. Diddy.