Les Rangers se sont jetés sur Sullivan comme un lion sur sa proie

À en croire le président-directeur général des Rangers de New York, Chris Drury, les Penguins de Pittsburgh ont fait une immense faveur à son organisation en remerciant l’entraîneur-chef Mike Sullivan, qui a aussitôt obtenu un poste identique dans la Grosse Pomme. 

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Le nouveau pilote des Blueshirts a d’ailleurs rencontré les journalistes jeudi pour la première fois depuis son embauche annoncée la semaine dernière. L’homme de 57 ans connaît très bien les rouages de sa nouvelle organisation, car il a travaillé quatre ans comme adjoint de John Tortorella avec les Blueshirts de 2009 à 2013. C’est sans compter que l’ancien attaquant demeurera dans la section Métropolitaine, lui qui a guidé les Penguins vers deux coupes Stanley en 2016 et 2017.

«La seconde où Mike est devenu disponible, nous avons rapidement et agressivement tenté d’obtenir ses services», a avoué Drury en conférence de presse, tel que rapporté par le site LNH.com.

Esquivant les questions sur les circonstances de son départ de Pittsburgh en affirmant «que c’est difficile de gagner dans cette ligue et qu’il faut plus que du talent», Sullivan a confiance en son effectif. Il croit donc être en mesure de faire produire les Artemi Panarin, Vincent Trocheck, Mika Zibanejad et Alexis Lafrenière, entre autres, si tout ce beau monde est de retour à New York.

«Je pense que nous misons sur un groupe très talentueux qui passe très près de la coupe Stanley depuis un certain nombre d’années maintenant, a-t-il évalué. Chaque fois que nous avons joué contre eux, les batailles ont été féroces. J’ai acquis beaucoup de respect au fil des ans pour le talent des Rangers. J’ai hâte d’avoir la chance d’apprendre à connaître ces joueurs de manière plus personnelle.»

Les Rangers ont montré la porte de sortie à Peter Laviolette, le prédécesseur de Sullivan, après une décevante et surprenante exclusion des séries cette année. Ils ont terminé au 11e rang de l’Association de l’Est avec 85 points.