Les Québécois largement inquiets de la perte de la biodiversité

La destruction des habitats naturels en raison des activités de l’homme préoccupe largement les Québécois, montre un sondage réalisé pour le compte de Conservation de la nature Canada (CNC) dans le cadre de la COP 15. 

• À lire aussi: COP15: même les petites protestations arrivent à perturber les activités au Palais des Congrès

• À lire aussi: [EN IMAGES] COP15: une grande marche pour le vivant à Montréal

Selon le coup de sonde, 90 % des habitants de la Belle Province jugent qu’il est nécessaire d’agir pour freiner les changements climatiques. Pour y parvenir, 91 % des répondants croient que la protection de la biodiversité et de la nature est une bonne avenue à emprunter.

«Nous sommes aujourd’hui confrontés, en tant que société, à deux immenses défis: le déclin de la nature et les changements climatiques. Quand l’un de ces phénomènes s'accentue, l’autre aussi. Ni l’un ni l’autre ne pourront être résolus sans que soit conservée la nature», a souligné la présidente et cheffe de la direction de CNC, Catherine Grenier.

Les impacts des changements climatiques se font déjà remarquer, a noté l’organisme en mentionnant que 85 % des Québécois ont observé une recrudescence du nombre de phénomènes météorologiques violents dans les dernières années.

À l’échelle canadienne, pas moins de 95 % de la population juge qu’à leurs yeux, il est important de protéger la nature.

L’appui le plus fort à des mesures urgentes pour lutter contre les changements climatiques s’observe cependant en Colombie-Britannique, où 93 % de la population réclame des changements rapides. La province du Pacifique a été particulièrement malmenée ces dernières années, que l’on pense aux difficiles saisons de feux de forêt qui ont ravagé des millions d’hectares ou aux pluies torrentielles qui avaient paralysé la province l’automne dernier.

Le sondage a été mené par la firme Ipsos auprès de 2006 Canadiens, dont 524 Québécois, entre le 23 et le 28 novembre 2022.