Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Société

Pénurie de logements: les propriétaires d’animaux peinent plus que les autres

Partager

Jean-Francois Desbiens

2022-02-18T22:48:27Z
Partager

La pénurie de logements qui frappe plusieurs régions du Québec touche encore plus durement les locataires qui ont des animaux de compagnie.

• À lire aussi: Montréal veut responsabiliser les propriétaires de logements

• À lire aussi: Logements abordables: Montréal élargira son droit de préemption

Une jeune femme de Windsor, propriétaire de trois chiens, a essuyé 170 refus depuis janvier.

Pour Cindy Jackson et ses trois mastiffs français (dogues de Bordeaux), le compte à rebours a commencé. Elle a jusqu'au 1er juillet pour trouver un toit, car le nouveau propriétaire de l'immeuble de Windsor a décidé de reprendre son logement.

Mme Jackson a beau chercher une maison ou un logement à louer, aucun propriétaire n'accepte la présence de ses chiens, aussi dociles puissent-ils être.

Elle a même étendu ses recherches dans un rayon d'une soixantaine de kilomètres autour de Sherbrooke, mais ne trouve rien.

Posséder des animaux, comme dans ce cas-ci des bêtes aussi imposantes, représente un défi supplémentaire pour les personnes qui cherche un logement.

En effet, les propriétaires d'immeubles locatifs ont le droit de refuser la présence d'animaux.

Sensibles à la question, les propriétaires font valoir que les réticences viennent souvent des autres locataires qui ne souhaitent pas nécessairement ce type de cohabitation.

Un sondage de la Corporation des Propriétaires Immobiliers du Québec révèle que 71 % des propriétaires acceptent les chats et 25 % des propriétaires acceptent les chiens.

Cependant, 63 % des locataires jugent inapproprié d'avoir un chien en appartement.

Cindy Jackson comprend les craintes des propriétaires, mais ne peut se faire à l'idée d'être éventuellement dans l'obligation de se départir de ses trois chiens.

Publicité
Publicité