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L'article provient de Le Journal de Québec
Transports

Tramway: les premières séances d’information se feront de façon virtuelle

Illustration d’archives, Ville de Québec
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Photo portrait de Taïeb Moalla

Taïeb Moalla

2022-02-15T17:06:05Z
2022-02-15T18:18:14Z
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Même si le déconfinement s’accélère au Québec, les premières séances d’information de l’administration Marchand sur le tramway se feront de façon virtuelle.

• À lire aussi: Marchand dévoile sa liste d’épicerie pour le budget

La première «rencontre d’information et d’échanges pour les citoyens de Montcalm et de Saint-Jean-Baptiste» aura lieu de façon virtuelle le 3 mars à 19h. Il y sera question de l’intégration du tramway dans le secteur de l’avenue Cartier. 

Maude Mercier-Larouche, conseillère municipale et membre du comité exécutif chargée du dossier du tramway, a expliqué que la Ville n’a pas de «craintes» quant à la participation des citoyens, puisque le mode virtuel «s’est imposé dans les dernières années».  

Dans le cadre de sa politique de consultations publiques, la municipalité doit communiquer les dates deux semaines à l’avance. À cause de l’incertitude au sujet de la situation sanitaire, le choix du mode virtuel s’est imposé, a-t-elle ajouté. 

Des rencontres à plus petite échelle avec des comités de quartier et des commerçants doivent avoir lieu dans la semaine du 21 février. Un vaste sondage sera mis en ligne du 4 au 25 mars. Pour vanter le tramway, des publicités dans les radios de Québec – dont les coûts précis n’ont pas été dévoilés – pourront être entendues dès la semaine prochaine.   

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Grâce à cette offensive en matière de communication, dont Le Journal a déjà fait état la semaine dernière, l’administration Marchand se dit convaincue de pouvoir faire augmenter l’adhésion populaire au projet. Consciente que l’appui au tramway est en baisse (43% selon les derniers sondages), la conseillère municipale a toutefois évité de donner une cible précise pour les futurs sondages. 

Être à l’écoute

Mme Mercier-Larouche a assuré que le but des consultations n’est pas de «se donner bonne conscience», mais bien d’être à l’écoute des préoccupations des citoyens.  

Elle s’attend à ce que l’enjeu de l’abattage des arbres et celui de la «rue partagée» proposée sur une portion du boulevard René-Lévesque occupent une bonne partie des discussions lors des premières consultations. 

La conseillère municipale a répété que l’administration Marchand privilégie le scénario de la rue partagée dans le secteur Montcalm. Ce scénario fait la part belle au tramway et limite la présence des voitures de façon importante.

D’après elle, il s’agit-là d’une «belle suggestion» de la Ville. «On présume qu’en leur expliquant ceci, ils vont adhérer, a-t-elle affirmé. On est confiants qu’ils se rallient à ce scénario.» 

Il est possible de s’inscrire à la rencontre du 3 mars sur le site internet de la Ville de Québec.

Un exercice superficiel, selon Québec 21

Dans une première réaction, Québec 21 a qualifié le futur exercice de consultations publiques «d’illusoire» et de «superficiel». Selon Éric Ralph Mercier, chef du parti, «la majorité des consultations seront tenues à huis clos et c’est loin de démocratiser le processus de consultation tel qu’il avait été initié au départ». 

Ce dernier a également exigé qu’un calendrier soit rapidement dévoilé pour les consultations «en périphérie» comme dans les arrondissements de Charlesbourg et de La Haute-Saint-Charles. «Les citoyens ont des besoins en matière de transport en commun et méritent de se faire entendre», a fait valoir Québec 21.  

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