Les otages détenus par le Hamas de retour en Israël: «C’est une joie qu’on partage au sein de tout un peuple»
Mina Collin
Des milliers d’Israéliens se sont rassemblés lundi à la place des Otages, à Tel-Aviv, pour accueillir les 20 derniers otages encore en vie libérés par le Hamas. L’émotion et la joie étaient palpables alors que la foule célébrait la fin de 738 jours de captivité.
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«Je pense qu’il y a peu de personnes qui arrivent à exprimer ce qu’elles ressentent, c’est une joie, mais c’est une joie tellement intense, c’est une sensation de plénitude que j’ai vraiment du mal à expliquer», a lancé, enthousiaste, Megane Dreyfuss, entrepreneure à Tel-Aviv, sur les ondes de LCN, lundi.

«Parce que ce n’est pas qu’une joie “particulière, personnelle”, c’est une joie qu’on partage au sein de tout un peuple», a-t-elle ajouté, ayant assisté à la scène émouvante de retrouvailles des otages.
Selon Mme Dreyfuss, les rues paraissent presque désertes, la foule s’étant rassemblée à la place des Otages, où règnent soulagement, accolades et larmes de joie.
«En fait, je me suis souvent posé la question: “Qu’est-ce que mes grands-parents devaient ressentir à la fin de la Deuxième Guerre mondiale?” Ben, à mon avis, ça devait être un sentiment comme ça dans les rues. Je peux vous assurer que l’ambiance est à la fête», a-t-elle relaté.

Après 738 jours de captivité, elle ne cache pas son émotion face au retour sain et sauf des otages.
«On est arrivé [...] à enfin serrer ces 20 otages dans nos bras. Je ne peux pas vous expliquer ce sentiment de plénitude. Faut venir voir», a lancé l’entrepreneure.

Un espoir d’une guerre terminée
La réussite de la première étape cruciale du plan de paix de Trump – la libération des otages – insuffle un vent d’optimisme au Moyen-Orient.
«Le fait que Trump a tout mis en œuvre, mais vraiment, pour que ces otages puissent rentrer à la maison aujourd’hui vivants, c’est quelque chose dont le peuple israélien est, pour toujours, reconnaissant au président Trump, a fait savoir Mme Dreyfuss. Je ne suis pas une “trumpiste” à la base, mais je peux vous dire que c’est un cadeau que je n’aurais jamais espéré recevoir qu’on a reçu aujourd’hui.»

La tenue d’un événement comme le sommet de la paix représente également un signe d’espoir pour l’entrepreneure, qui croit que les choses peuvent changer.
«Déjà on voit de nouveaux acteurs à la table de négociation, on n’aurait jamais pensé que le Qatar ou la Turquie puisse être favorable à ces accords-là. Donc, on voit une espèce de nouveau changement de dogmes», a-t-elle souligné.
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