«Contrairement à ce dit François Legault, les nouvelles à la table ne sont pas encourageantes», dit la FAE

Daphnée Dion-Viens
La lueur d’espoir dans les négociations entre la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) et le gouvernement, apparue en fin de journée lundi, s’amenuise. Les discussions ne sont pas «aussi encourageantes» que ce qu’espérait le syndicat.
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«Les jours se suivent et ne se ressemblent pas toujours», a lancé Mélanie Hubert, la présidente de la FAE, dans une nouvelle vidéo mise en ligne mardi soir, afin de faire le point sur les négociations avec le gouvernement Legault.
Malgré des discussions «bonnes» et «productives» à la table de négociations lundi, les textes déposés par la partie patronale en fin de journée lundi soir «ne reflétaient pas ce qui s’était dit dans la journée», affirme-t-elle, puisqu’ils ne «prenaient pas en compte» l’ouverture concernant des demandes syndicales qui avaient été évoquées plus tôt dans la journée.
- Écoutez la rencontre politique entre Antoine Robitaille et Benoit Dutrizac via QUB radio :
«On est retombés un petit peu dans le mode qui est le nôtre depuis un certain temps, le bon vieux réflexe, c’est au syndicat de nous faire un retour maintenant», indique Mme Hubert
Le syndicat affirme «s’être retourné de bord» pour redéposer des textes pour «relancer la négociation».
Des suivis seront faits avec les syndicats locaux affiliés à la FAE mercredi afin qu’ils «puissent prendre la pleine mesure» de la situation.
«L’urgence, c’est que ça débloque aux tables, l’urgence [...], c’est qu’on en arrive à une entente avant les Fêtes», a ajouté Mme Hubert.
Les 66 500 enseignants de la FAE sont en grève générale illimitée depuis le 23 novembre. Plus de 40% des écoles de la province sont fermées depuis plus de trois semaines, du jamais vu depuis 40 ans au Québec.
Plus de détails à venir.