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L'article provient de TVA Nouvelles
Opinions

Les nationalistes québécois «cocufiés» par l’entente entre Carney et Legault?

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TVA Nouvelles

2025-06-03T22:51:04Z
2025-06-03T23:02:10Z
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Contrairement à ses collègues Yasmine Abdelfadel et Thomas Mulcair, le chroniqueur Mathieu Bock-Côté ne se réjouit pas de la rencontre «positive» entre Mark Carney, François Legault et les autres premiers ministres provinciaux.

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À l’émission La Joute, les deux autres panélistes ont salué l’approche du nouveau gouvernement fédéral lors de cette réunion. Pour Yasmine Abdelfadel, les premiers ministres ont enfin pu discuter de l’économie canadienne sans que les discussions tournent autour de Donald Trump.

Sur ce point spécifique, Mathieu Bock-Côté est en désaccord.

«Ce n'est pas vrai que Trump était absent de la discussion. C'est toujours l'arrière-fond trumpien qui permet en ce moment à Mark Carney de vouloir pousser au mouvement de centralisation canadien comme on ne l'a jamais vu depuis le début des années 80, centralisation non pas constitutionnelle cette fois-là, mais économique», argumente le jouteur.

«Les nationalistes québécois devraient s'inquiéter de ne pas être cocufiés par une telle entente. Parce que dans les faits, le résultat des courses, c'est que l'économie québécoise va perdre en autonomie», ajoute-t-il.

Ce dernier se dit aussi surpris que François Legault n’a pas fait valoir les «demandes essentielles à faire pour la survie de la nation québécoise» qu’il affirme avoir depuis des années.

«Pourquoi il ne profite pas d'un événement comme celui-là pour dire, je sais, vous voulez parler d'économie, mais moi, puisqu'on est obligé de se rassembler, puisqu'on est dans un moment où on parle d’un moment central, j'arrive avec une position de négociation qui n’est pas celle du bon élève qui va présenter son bon projet bien présenté au premier ministre Carney, au professeur Carney?», s’interroge Mathieu Bock-Côté.

«J'arrive avec mon agenda et mon agenda, c'est que j'ai besoin de plus d'autonomie pour le Québec, j'ai besoin de si, j'ai besoin de ça [...] Si vous voulez ça, vous allez devoir nous sacrifier des choses, nous faire des concessions importantes sur des sujets dont vous ne voulez pas parler, mais qui sont essentiels pour nous. Voilà pourquoi je ne suis pas aujourd'hui dans le club des majorettes», ajoute le chroniqueur.

Pour voir l’échange complet, visionnez la vidéo ci-haut.

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