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«Les lumières ont éteint une fraction de seconde»

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TVA Sports

2025-05-02T23:03:28Z
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Le défenseur du Canadien Alexandre Carrier l’admet : «les lumières ont éteint une fraction de seconde, mais c’est revenu vite» lorsqu’il a été aplati par l’attaquant des Capitals Tom Wilson, dimanche dernier, lors du quatrième match de la série Washington-Montréal.

Heureusement, Carrier n’a pas subi de blessure sérieuse à la suite de ce brutal contact, et surtout, pas de commotion cérébrale.

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«J’étais un peu secoué en me relevant et en me rendant au banc, je n'étais pas à mon top, on peut dire, mais ça fait partie du jeu, a-t-il admis en entrevue à "JiC", vendredi. Je savais que c'était leur plan de match d'être physique et de finir leurs mises en échec, c'était à moi de savoir qui était sur la glace et de me protéger d’une meilleure façon.»

De l’extérieur, cette mise en échec, qui a changé l’allure de la série selon plusieurs, avait l’air fracassante. Les proches de Carrier, sa conjointe en premier, n’ont d’ailleurs pas trop apprécié la séquence.

«Elle ne "trippe" pas trop quand je me fais plaquer comme ça, a-t-il admis, sourire en coin. Ma famille était dans les estrades aussi et évidemment, ils étaient inquiets, mais si on avait eu une prolongation lors de ce match-là, je revenais.»

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«C’était plus de peur que de mal, finalement», a-t-il ensuite résumé.

Carrier a d’ailleurs souligné que c’est plutôt une mise en échec à moitié ratée d’Alex Ovechkin, plus tôt dans ce match, qui a causé le plus de dommages.

«C’est plus ça qui m’a dérangé, a-t-il révélé. Après ça, j'avais moins de mobilité, j'étais moins à l'aise, c’est plus ça que j’ai trouvé plate. Je trouvais qu’on avait un bon momentum et je savais que je pouvais aider l’équipe, mais après ça, j’étais un peu plus craintif.»

Droit au cœur

Le Tricolore a finalement été éliminé en cinq matchs par les Capitals avant d’avoir l’occasion d’en disputer un troisième à domicile dans cette série.

«On aurait pris un autre match au Centre Bell, ça c’est certain», a d’ailleurs avoué Carrier.

Fier de représenter le CH, dont il porte les couleurs depuis décembre seulement, Carrier a vécu toute une gamme d’émotions à son premier match en séries à Montréal, vendredi dernier.

«C’était incroyable, si je suis 100% honnête, au banc pendant l’hymne national, le "moton" a monté un peu, il a fallu que je reprenne mes émotions», a-t-il raconté.

Maintenant, il regarde devant. Montréal compte sur une formation jeune et talentueuse qui a pris du galon durant cette série et dont l’avenir demeure prometteur.

Le jeune Ivan Demidov, en particulier, l’a beaucoup impressionné à son arrivée avec le groupe alors qu’il ne restait que deux matchs à disputer en saison régulière.

«Surtout son premier match, en première période, on capotait tous sur le banc, a-t-il souligné. La confiance qu’il a avec la rondelle... il a 19 ans et les jeux qu’il peut faire, honnêtement, c’est impressionnant.»

«À regarder notre avantage numérique en séries, dans les derniers matchs, des gars de 19 ans, 20 ans, 21 ans, c'est assez incroyable de voir ces gars-là aller, c'est excitant pour l'an prochain.»

Voyez l’entretien complet en vidéo principale.

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