Joel Armia jouait avec une main fracturée depuis six semaines
Il veut revenir à Montréal en 2025, c’est moins sûr pour Christian Dvorak


Dave Lévesque
Il a beaucoup été question du côté guerrier de Josh Anderson, mais celui de Joel Armia n’est pas à négliger. Il a joué avec une main fracturée.
Le Finlandais ne décochait plus de tirs depuis un mois et demi, et la raison en était fort simple, il s’est cassé la main gauche dans un match à Vancouver à la mi-mars.
Le plus impressionnant, c’est qu’il n’a raté que le match du lendemain à Seattle. Et qu’il n’a pas vraiment considéré être laissé de côté.
«Merci», a-t-il simplement dit, quand on lui a fait remarquer que c’était quand même impressionnant. Les Finlandais parlent rarement pour ne rien dire.
Rester
Armia sera joueur autonome sans compensation cet été, et il a répondu avec beaucoup d’enthousiasme quand on lui a demandé s’il voulait poursuivre au sein de l’équipe avec laquelle il vient de disputer une septième saison.
«J’ai eu quelques discussions quant à un retour l’an prochain et je veux vraiment être de l’aventure. Jouer des matchs de séries au Centre Bell, ça démontre que le hockey de séries a sa place ici. J’ai grandi avec ce groupe, j’aime le personnel et comment nous sommes traités», a avancé Armia, qui ne sait pas encore ce qui l’attend.
L’impression était pas mal différente avec Christian Dvorak, qui deviendra lui aussi joueur autonome en juillet. Même s’il vient de connaître une saison plus qu’honnête au centre de Josh Anderson et Brendan Gallagher, on le sentait sur son départ vendredi matin.
«Nous allons avoir des discussions aujourd’hui, mais je ne veux pas parler de ma situation contractuelle», s’est-il limité à dire.
Le problème, c’est que les joueurs rencontraient les médias après être passés devant la direction de l’équipe. Les discussions ont donc logiquement eu lieu avant qu’ils ne s’adressent aux membres de la presse.