Les lits «anti-sexe» sont arrivés à Paris pour les Jeux olympiques
Andrea Lubeck
Vus pour la première fois aux Jeux olympiques de Tokyo en 2021, les lits en carton recyclé, que plusieurs croyaient conçus pour prévenir les relations sexuelles entre les athlètes, sont de retour à Paris.
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À leur arrivée à Tokyo, de nombreux athlètes avaient été surpris de constater que leur base de lit était fabriquée en carton.
Plusieurs croyaient que la taille des lits et le matériau avaient été choisis de manière à empêcher les athlètes d’avoir des relations sexuelles, d’où leur surnom de «lits anti-sexe».
«Les lits installés dans le village olympique de Tokyo sont faits de carton, ce qui a pour but d’éviter l’intimité entre les athlètes», avait écrit à l'époque Paul Chelimo, membre de l’équipe américaine d’athlétisme, sur Twitter.
«Les lits vont pouvoir supporter le poids d’une seule personne pour éviter des situations qui vont au-delà du sport.»
Le Comité olympique avait toutefois indiqué que les bases de lit étaient plutôt conçues en gardant l’environnement en tête, puisque le carton est une matière recyclable.
La même rumeur se propage à Paris
Cette année encore, la rumeur veut que les 14 250 lits simples en carton recyclé dans lesquels roupilleront les athlètes du 26 juillet au 8 septembre sont conçus pour les dissuader de courir la galipote.
Nouveauté cette année: les matelas sont fabriqués en fil de pêche recyclé. Chaque athlète pourra, par ailleurs, choisir la densité de son matelas, rapporte France Bleu.
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Des lits solides
Le patron de l’entreprise qui a conçu les lits a démontré leur solidité en sautant à pieds joints sur l’un d’eux.
«Nous avons conçu ce lit en carton pour que trois ou quatre personnes puissent sauter dessus. Parce qu’après avoir reçu une médaille, les gens deviennent très heureux», a-t-il affirmé en conférence de presse.
Lieux propices aux rapports sexuels
Il faut savoir que les villages olympiques sont des lieux propices pour que les athlètes s’adonnent aux plaisirs charnels.
Un sondage d’ESPN révélait que de 70% à 75% des athlètes avaient l’intention d’avoir des rapports sexuels durant les Jeux de Londres, en 2012.
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Cette année encore, des condoms seront distribués – une tradition qui date des Jeux de Séoul en 1988. Le Comité olympique a indiqué qu’il donnera jusqu’à 300 000 préservatifs féminins et masculins aux athlètes pour prévenir la propagation d’infections transmises sexuellement et par le sang (ITSS), de même que le virus de l’immunodéficience humaine (VIH).