Les joueurs du CH soufflés par le talent fou d’Ivan Demidov

Zachary Bolduc s’entraîne avec ses nouveaux coéquipiers depuis quelques semaines, mais il y en a un en particulier qui lui fait écarquiller les yeux.

Le Québécois n’est pas insensible au talent d’Ivan Demidov, qui possède un arsenal d’armes offensives.

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«C’est le gars le plus talentueux avec lequel j’ai joué. Je suis fébrile de l’avoir dans mon équipe. Il fait essentiellement ce qu’il veut avec la rondelle», a lancé Bolduc lors du tournoi de golf du Canadien lundi.

L’autre nouveau venu, Noah Dobson, abondait dans le même sens.

«Pour un joueur si jeune, il est déjà tellement talentueux. Il continuera de s’améliorer, ce qui est effrayant, s’est-il enthousiasmé. Son éthique de travail est très bonne. Il est sur la glace pendant des heures et c’est parfois difficile de la lui faire quitter.»

«Il a des pas pires mains, a ajouté Samuel Montembeault, qui lui fait face à l’entraînement. Il a tellement de belles habiletés, il est rapide, dynamique, il a des mains aussi rapides que ses patins et il peut changer de direction tellement rapidement. Le but qu’il a marqué en échappée [samedi soir], plusieurs joueurs auraient été tentés de tirer, mais il a juste ramené la rondelle.»

Contagieux

Ce qui est frappant dans le cas de Demidov, c’est qu’il fait tout ça en affichant un sourire qui se propage comme un virus dans une classe de maternelle.

«Son sourire est contagieux, admet Lane Hutson. Il a du plaisir sur la glace et nous sommes très chanceux de pouvoir le côtoyer.»

On sent qu’il y a une fébrilité qui entoure le Russe de 19 ans, dont on n’a encore vu qu’une partie du potentiel.

«C’est excitant, reconnaît Nick Suzuki. Son talent saute aux yeux. C’était très amusant de le voir jouer dans le match de recrues tout comme ça l’était de patiner avec lui pendant pratiquement tout l’été. Il apprend vite et il travaille très, très fort.»

Il n’y a pas que les partisans qui sont soulevés par ce que Demidov peut accomplir sur la patinoire.

«J’ai des frissons à le voir jouer, admet Lane Hutson. C’était assez particulier de le voir dans un Centre Bell plein [samedi soir].»