Les gants tombent entre Bouchard et Akdaniz
Les deux boxeurs s'échangent des mots une semaine avant un entraînement public
Dave Lévesque
En demi-finale du gala du 7 octobre, on aura droit à un duel bien local entre Montréal et Québec. Après le match du Vendredi Saint, est-ce qu’on aura le combat de l’Action de grâce?
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Le ton a en tout cas été donné lors de la visioconférence pour le dévoilement de la carte de la soirée.
Le Montréalais Azlum Akdaniz (18-0-0) s’est montré souriant et détendu d’entrée de jeu. Le vétéran Sébastien Bouchard (20-2-1) est de son côté sorti des blocs.
«J’ai déjà vécu ce genre de combat, je suis toujours sorti gagnant, a assuré Bouchard. Je suis meilleur sous la pression. Maz doit penser qu’il va m’envoyer au plancher, mais en 22 ans de boxe, je n’ai jamais mis le genou au plancher.»
Confrontation
Bouchard, qui est originaire de Baie-Saint-Paul, n’a pas lâché le morceau et a continué de confronter Akdaniz, ce qui a donné lieu à un échange bref, mais sans équivoque :
«Lève-toi tôt mon gars si tu veux me knocker, tu n’es pas le premier qui veut le faire», a dit Bouchard.
«J’ai besoin de quatre rounds», a répondu son adversaire avec un sourire en coin.
On peut dire que le ton est donné pour un entraînement public auquel sont conviés les deux boxeurs à Montréal la semaine prochaine.
Mépris
«Je n’ai pas regardé beaucoup les combats de Sébastien. C’est un bon boxeur, on a un peu un style similaire sauf qu’il est droitier et je suis gaucher. Je crois que ça va être un feu d’artifice, il ne faudra pas cligner des yeux», a mentionné Akdeniz.
Bouchard a quant à lui expliqué pourquoi il a ouvert les hostilités.
«Je sais que l’équipe de Maz et lui se font un malin plaisir à dire qu’il va me knocker. Je voulais juste lui faire savoir que j’étais au courant de ce qui se disait.
«Je pense qu’il me méprise un peu et j’aime ça. J’aime que les gens pensent que c’est facile de boxer contre moi. J’aime bien être le négligé.»