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Culture

«Les enfants de la télé» célèbrent 40 ans de «Lance et compte»

Mercredi 3 décembre 20 h, Radio-Canada

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Steve Martin

2025-11-27T11:00:00Z
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Pour finir la saison en beauté, André Robitaille et son équipe ont rempli le plateau d’anciens porte-couleurs du National de Québec et des membres de leur entourage. Un rendez-vous festif et une célébration d’un phénomène unique, qui a marqué notre télévision et plus d’une génération!

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André, as-tu été un fan de la première heure de Lance et compte?

En fait, je suis un maniaque de hockey. C’est un peu une maladie. Je joue depuis que j’ai cinq ans, encore deux fois par semaine aujourd’hui, et je vais voir les Canadiens quand je peux, alors c’est certain que j’ai toujours gardé un œil sur la série depuis ses débuts. Et pour moi, au-delà du jeu et des intrigues, ce qui me passionnait le plus, c’était d’avoir l’impression que nous étions conviés, comme spectateurs, dans le secret de ce qui se passe dans les coulisses du hockey. C’est ça qui m’a accroché. J’avais accès à tout ça en écoutant Lance et compte. J’ai vraiment rêvé de jouer là-dedans.

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C’était inédit. Tous sports confondus, on n’avait jamais ressenti, dans une série, ce sentiment de suivre des athlètes dans leur vie personnelle.

C’est vrai. Et quand on a enregistré l’émission, j’ai demandé à Réjean Tremblay s’il avait, d’une certaine manière, vampirisé des histoires dont il avait été réellement témoin comme journaliste sportif. Il m’a confirmé que c’était le cas. Alors ça fait partie de ce qui rendait l’émission excitante. C’est ça qui m’allumait.

Avais-tu un personnage fétiche?

J’ai toujours beaucoup aimé Marc Messier, dans tout ce qu’il a fait. J’ai même joué au hockey avec lui pendant plusieurs années. J’aimais sa façon de jouer cette vedette vieillissante, qui est éventuellement devenue coach et tout ça. C’est aussi à travers Lance et compte que j’ai découvert Marina Orsini, qui est devenue une amie. Beaucoup de spectateurs étaient plutôt branchés sur le personnage de Pierre Lambert, mais pour moi, ç’a toujours été d’abord l’histoire de Marc Gagnon, de son fils et tout ça.

Durant cette réunion, on a l’impression qu’il y a une atmosphère de fête, que l'équipe est sincèrement heureuse de se retrouver.

En fait, ça faisait très, très longtemps qu’ils ne s’étaient pas vus tous ensemble. Je pense notamment à Marie-Chantal Labelle, que plusieurs des comédiens n’avaient pas recroisée depuis. Et puis il y a Carl Marotte, qui vit aujourd’hui dans l’Est du pays. Tout le monde était étonné de le voir. Quand Marina est arrivée, il a sauté dans ses bras. Alors ça a allumé le feu, si on peut dire, avant de débuter l’enregistrement.

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On sent une joie presque enfantine quand les comédiens sont invités à commenter des séquences de la série, à se remémorer des souvenirs...

Il y avait une convivialité, une camaraderie, c’est certain. Les personnages féminins sont essentiels dans l’univers de Lance et compte, mais il y a aussi le côté «gang de boys dans un vestiaire» quand tous ces gens-là se retrouvent. On apprend que certains comédiens ont fait des niaiseries en coulisses, à l’époque, ils se taquinaient beaucoup. On a senti une solidarité familiale entre eux. Lance et compte a été une longue aventure, quand même. Et puis, ça a aussi à voir avec l’ampleur du succès. Les gens se sont attachés aux personnages, un peu comme s’ils faisaient partie des Beatles. Ça n’est pas pour rien que nous avons fait une émission de deux heures. C’était trop bon, alors Radio-Canada nous a fait de l’espace sur la grille pour que nous puissions célébrer avec eux notre fin d’année!

On mentionne que l’aventure Lance et compte a commencé à Radio-Canada avant de migrer vers d’autres réseaux. Les enfants de la télé boucle ainsi la boucle...

L’émission a fait le tour des réseaux parce que le concept, le titre, c'était trop fort pour que les diffuseurs refusent. Et de revenir à Radio-Canada pour conclure tout ça, c’est sympa. Je ne sais pas si nous allons voir une autre réunion d’une telle ampleur un jour, mais là, nous les avons avec nous en studio.

Le public est particulièrement animé tout au long de l’émission. Êtes-vous allés chercher des fans purs et durs?

Oui! Dans le public, on a un fan qui réécoute l’émission je ne sais pas combien de fois par année. On a une femme qui nous a dit que Lance et compte lui avait permis de survivre et une autre qui a un tatouage de Marina sur le bras. J’ai osé dire, sur mes réseaux sociaux, que c’était une émission historique. Le lendemain, je me suis demandé si je n’y étais pas allé un peu fort, mais avec le recul, je pense que je ne me suis pas trompé. Au-delà de la télé, il y a quelque chose de social dans ce phénomène-là.

À voir le mercredi 3 décembre 20 h, Radio-Canada

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