Les drames se succèdent dans «Le Pitt»
Mardi 22 juillet 20 h, Noovo
Malik Cocherel
La pression monte d’un cran au service de traumatologie de l’hôpital de Pittsburgh. Tandis que le Dr Robby et son équipe luttent pour contenir un flot incessant de patients, les tensions explosent et des drames se jouent en coulisses.
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Dans «Le Pitt», chaque épisode suit une heure en temps réel à l’hôpital de Pittsburgh, où les cas les plus critiques affluent aux urgences du service de traumatologie, dirigé par le Dr Robby. Au début de cet épisode, il est 13 h, l’heure du lunch, mais personne ne peut se permettre de faire une pause. Les patients en détresse se succèdent et les soignants font de leur mieux pour juguler ce flot ininterrompu. Ce n’est encore que le début de l’après-midi et l’équipe médicale, soumise à une intense pression, est déjà au bord de la crise de nerfs.
Tandis que les souvenirs douloureux de la perte de son collègue et mentor pendant la pandémie refont surface, Robby peine à contenir sa colère devant Gloria Underwood, la directrice de l’hôpital, qui surgit toujours au pire moment pour exiger davantage avec toujours moins de lits et de ressources. «Par pitié, engagez plus d’infirmières!» finit-il par lancer, excédé. Le ton monte aussi avec la Dre Collins à propos du cas d’une influenceuse beauté au comportement inquiétant. Un désaccord éclate sur la nature du trouble et la façon de prendre la patiente en charge. La tension est palpable entre Robby et Collins sur le plan professionnel — et peut-être aussi personnel.
Une découverte choquante
Santos est également à cran. La résidente de première année découvre que les symptômes d’un patient victime d’une vilaine chute ne sont pas liés à l’alcool, mais au progestatif que sa femme glisse dans son café pour faire baisser sa libido et l’empêcher d’agresser sexuellement leur fille. Sous le choc, Santos veut alerter la police, mais Robby s’y refuse, car il faudrait aussi signaler la femme pour empoisonnement. Marquée par un trauma similaire, Santos décide de prendre les choses en main et d’affronter le père directement.
De son côté, le Dr Langdon a du mal à soigner un jeune homme qui s’est foulé la cheville. Rien de grave, en apparence, mais le patient est également autiste, ce qui rend la communication et l’examen médical particulièrement délicats. Peu habitué à ce type d’interaction, Langdon a du mal à trouver la bonne approche. Heureusement pour lui, la Dre King est dans les parages. Connue pour son sens de l’écoute, elle repère rapidement les signes du trouble. Sa propre sœur étant sur le spectre de l’autisme, elle sait instinctivement comment établir un climat de sécurité et de confiance. Devant cette démonstration d’empathie, Langdon, habituellement sûr de lui, se retrouve un brin désarçonné.
Entre espoir et désespoir
Entre-temps, Minu, la femme népalaise grièvement blessée à la jambe après avoir été poussée sur les rails du métro, a appris que Sam, le bon Samaritain qui lui a sauvé la vie en la sortant in extremis de la voie ferrée, vient tout juste de reprendre connaissance. Minu saisit l’occasion pour aller saluer celui qui lui a évité une fin tragique. Les retrouvailles entre les rescapés, tous deux alités, sont chargées d’émotion. Sam confie au passage avoir vu l’agresseur et se dit prêt à coopérer avec la police. En guise de remerciement, Minu lui offre un pendentif de Vishnu, le protecteur et gardien de l’univers dans la tradition hindoue.
Ce bref moment d’accalmie est brutalement interrompu par un nouveau drame. Collins, qui vient tout juste de désamorcer une violente dispute entre une mère et sa fille au sujet d’un avortement, est soudainement saisie par de vives douleurs, des tiraillements liés à sa grossesse secrète s’intensifient, la contraignant à s’éclipser précipitamment. Réfugiée dans les toilettes de l’hôpital, Collins fait alors une découverte bouleversante qui la plonge dans un grand moment de désespoir.