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L'article provient de TVA Nouvelles

Les conservateurs veulent «accélérer» la mise en chantier d’une dizaine de projets miniers et industriels au pays dont deux au Québec

Les conservateurs veulent accélérer la réalisation d'une série de projets miniers un peu partout au Canada s'ils sont portés au pouvoir.
Les conservateurs veulent accélérer la réalisation d'une série de projets miniers un peu partout au Canada s'ils sont portés au pouvoir. CAPTURE D'ÉCRAN / TVA NOUVELLES / AGENCE QMI
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Photo portrait de Jean-Philippe Guilbault

Jean-Philippe Guilbault

2025-04-07T15:08:01Z
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Le Parti conservateur du Canada (PCC) veut «accélérer» la réalisation d’une dizaine de projets miniers et industriels au pays jugés «prioritaires», dont une mine d’or et de cuivre au nord de Chibougamau et le nouveau terminal portuaire de Sorel-Tracy.

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Ces projets sont «bloqués depuis des années dans le lent processus d’approbation fédéral», dénonce le parti par voie de communiqué.

Le chef conservateur, Pierre Poilievre, a confirmé cette promesse lors d’une annonce lundi à Terrace, dans le nord-ouest de la Colombie-Britannique.

«Ailleurs dans le monde, les projets avancent à coup de mois, pas d’années», a fait valoir le chef conservateur en citant un projet d’importation de gaz naturel liquéfié en Allemagne «complété en 178 jours». «On est dans un univers parallèle ici!»

Parmi les dix projets ciblés par les conservateurs, on retrouve l’expansion des activités de liquéfaction de gaz naturel de LNG Canada en Colombie-Britannique et l’agrandissement d’une mine de mousse de bitume de Suncor en Alberta.

Au Québec, on veut autoriser la création d’une mine d’or et de cuivre de Troilus près de la communauté crie de Mistissini et l’aménagement d’un nouveau terminal au port de Sorel-Tracy pouvant accueillir jusqu'à 35 navires par année.

La mine pourrait générer jusqu’à 50 000 tonnes de minerai par jour pendant une vingtaine d’années.

L’Agence d'évaluation d'impact du Canada doit rendre une décision pour chacun de ces deux projets au Québec respectivement en octobre 2025 et en décembre 2027.

Mais le processus est jugé trop long par les conservateurs qui veulent adopter une nouvelle règle d’«un guichet unique, avec une simple demande et un seul examen environnemental».

«Nous voulons amener les municipalités, les gouvernements provinciaux et les premières nations sous le même chapiteau», a illustré le chef conservateur.

Pierre Poilievre ajoute même l’hypothétique projet de gazoduc GNL Québec à Saguenay à sa liste de projets prioritaires.

«On a besoin de GNL Québec au Saguenay. On va le mettre de l’avant même si les libéraux et le Bloc sont contres», a assuré M. Poilievre.

Le gouvernement du Québec s’est opposé en 2021 au projet de gazoduc, mais le ministre québécois de l’Environnement, Benoit Charette, s’est récemment dit prêt à étudier une version bonifiée du projet.

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