Les confidences de Louise Marleau sur sa vie personnelle, sa relation avec sa fille et sa carrière

Cinq ans après s’être retirée de la scène pour des raisons de santé, la comédienne Louise Marleau se livre sous la plume de son amie de toujours, Lorraine Pintal. Elle se confie sur sa prestigieuse carrière, qu’elle a commencée à huit ans, ainsi que sur des pans de sa vie personnelle, dont sa relation avec sa fille, Sarah-Jeanne.

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L’ouvrage Louise Marleau: Une étoile aux mille reflets, se veut un portrait intime, découpé en huit «reflets» – la femme de théâtre, l’amoureuse et l’enfant vedette, entre autres – qui rend hommage à celle que le dramaturge Marcel Dubé surnommait «la femme miroir».

De ses débuts d’enfant prodige à la télévision, à huit ans, jusqu’à ses rôles mythiques de Juliette ou de Maria Callas, Louise Marleau a toujours vécu sous les projecteurs. «Les metteurs en scène, les cinéastes avec lesquels j’ai travaillé ont été presque des parents pour moi. Ce n’est pas un choix que j’ai fait (en parlant du métier), j’étais trop jeune pour choisir. Je me suis amusée très vite, les metteurs en scène étaient gentils et m’ont fait connaître le bonheur de jouer, m’ont éveillée à l’art, au théâtre», a-t-elle récemment révélé à Radio-Canada.

Renoncer à son métier

Lorsque l’écriture du livre a débuté, Louise Marleau devait demeurer chez elle à la suite d’une mauvaise chute ayant causé l’aplatissement de ses vertèbres lombaires. «Ce projet a commencé à prendre forme lorsqu’elle a dû renoncer à pratiquer son métier de comédienne pour des raisons de santé», peut-on lire sous la plume de Lorraine Pintal dans la biographie.

Loin des plateaux et des scènes de théâtre, la comédienne pouvait toutefois compter sur la présence de son fidèle compagnon, un bichon maltais nommé Flocon qui lui apportait sécurité et apaisement. Sans lui, elle «n’aurait pas pu endurer sa réclusion actuelle».

En paix avec sa fille

Si le livre s’ouvre sur une dédicace personnelle – «À mes amours, Jean Salvy et Sarah-Jeanne Salvy» –, il se referme sur une certaine mélancolie, mais aussi sur un legs familial. Sa fille, Sarah-Jeanne, vit aujourd’hui à Los Angeles avec son fils, Lucas. Louise n’a plus de nouvelles d’elle depuis plusieurs mois. «Je n’ai pas souvent l’occasion de la voir. Je ne la vois jamais, en fait. Ç’a été difficile à accepter, mais maintenant je trouve ça bien qu’elle fasse sa vie, et qu’elle la fasse comme elle l’entend, où elle l’entend», mentionne Louise Marleau à Radio-Canada.

Dans le livre, on apprend que Lorraine Pintal a tenté de joindre à plusieurs reprises Sarah-Jeanne, dans le but de documenter cet important chapitre mère-fille. «Après une seule conversation truffée d’explications visant à justifier qu’elle ne pouvait venir à Montréal malgré la santé fragile de sa mère, je n’ai plus jamais reçu de ses nouvelles, explique M^me Pintal. Cette rupture, qui me semble définitive celle-là, a créé une blessure profonde chez Louise dont elle ne s’est jamais remise. De plus, l’arrivée d’un petit enfant, prénommé Lucas, qu’elle n’a vu qu’une seule fois, lui rappelle ses propres traumatismes d’enfance.» Or, pour Louise, voir sa fille heureuse et épanouie est la plus belle réussite de sa vie.

Un retour sur ses amours

Jean Salvy, disparu en 2016 et père de sa fille, reste pour Louise son grand amour. Douze années de vie commune, une complicité artistique rare: ensemble, ils ont traversé les décennies 1970 et 1980 en duo passionné. Même après leur séparation, l’art a continué de les unir, et ils se parlaient presque chaque jour.
D’autres hommes ont également marqué la vie de la comédienne. Il y a eu Pierre Elliott Trudeau, qui lui aurait demandé de choisir entre son métier et un mariage avec lui. «J’ai choisi», ricane l’actrice, dévouée à sa carrière. Puis Claude Dubois, avec qui la relation passionnée et orageuse a fait couler beaucoup d’encre. Elle révèle dans le livre l’avoir surpris au lit avec une autre femme, mais confie qu’ils «échangeaient et se testaient beaucoup entre eux». Enfin, Daniel Paillé, ancien ministre, est entré dans sa vie peu après sa rupture avec le chanteur. Or, lors du gala de l’ADISQ en 2013, il a confirmé à Échos Vedettes qu’il n’était plus en couple avec la comédienne depuis quelque temps déjà.

Depuis, Louise n’a pas fait état d’un autre compagnon, si ce n’est de son fidèle Flocon, qui occupe une place prépondérante dans sa vie.

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