Les chemins de McIlroy et DeChambeau se croiseront-ils à New York?
L’Américain souhaite affronter le golfeur nord-irlandais à la Coupe Ryder

François-David Rouleau
FARMINGDALE, N.Y. | Le moment offrirait un spectacle épique et spectaculaire. Rory McIlroy face à Bryson DeChambeau dans un match de la Coupe Ryder à Bethpage. Ce rêve des amateurs, l’Américain le souhaite également.
• À lire aussi: Donald Trump cause un autre tourbillon insolite à la Coupe Ryder
• À lire aussi: [À VOIR] Bryson DeChambeau catapulte sa balle au départ de la Coupe Ryder à New York
• À lire aussi: Bryson DeChambeau: vedette du web et pilier de l’équipe américaine à New York
Leurs capitaines oseront-ils les placer dans un face-à-face au sommet lors des matchs en simple, dimanche? C’est à surveiller.
DeChambeau ne dirait pas non à ce deuxième round. On se souvient qu’en avril dernier, dans le dernier groupe, il avait marché dans les allées du Augusta National à la conquête du veston vert au Tournoi des Maîtres.

McIlroy en était finalement sorti vainqueur en prolongation face à Justin Rose, complétant son Grand Chelem en carrière et laissant derrière l’Américain, qui avait terminé avec un score de 75 (+3).
Rivalité
DeChambeau avait par la suite raconté que son compagnon de jeu l’avait ignoré, ne lui adressant pas la moindre parole durant la ronde. McIlroy avait par la suite expliqué qu’il s’était totalement concentré sur sa besogne et son objectif.
L’été précédent, on se souvient que le golfeur nord-irlandais avait échappé l’Omnium des États-Unis de façon dramatique, aux mains du solide gaillard, sur le dernier vert à Pinehurst. Sa réaction avait ensuite fait grandement jaser.


Dans son fief de Bethpage, sur une scène aussi importante et prestigieuse que celle de la Coupe Ryder, l’Américain de 32 ans aimerait bien pimenter cette rivalité.
«Des rivalités, c’est bon pour notre sport. Même si j’ai le plus grand des respects pour Rory comme joueur, ce sera plaisant de l’affronter. Si j’ai la chance de jouer contre lui, ce sera un défi plaisant, a-t-il indiqué à l’aube de la compétition.
«Peut-être que j’en aurai la chance dans un duel, on ne le sait pas, a ensuite signalé celui qui ne se gênera surtout pas pour essayer de le déranger. Il est un féroce compétiteur.»

Des points bleus en priorité
Rory n’a pas voulu entrer dans le petit jeu psychologique de son adversaire et faire les manchettes sportives avec une déclaration incendiaire. Si son chemin venait à croiser celui de Bryson, ce ne serait qu’un défi de plus.
«Ce serait génial pour ce tournoi, pour nous et les amateurs», s’est-il contenté de dire, plus préoccupé par l’objectif d’amasser des points pour l’Europe que par le choix d’un rival.