Parcs de la ville: Marchand veut doubler les budgets pour les équipements sportifs


Stéphanie Martin
Déçu du piètre état de bien des équipements sportifs dans les parcs de la ville, Bruno Marchand promet de doubler les budgets pour leur entretien s’il est élu maire.
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Terrains de tennis mal en point, abris de baseball rudimentaires, rampes de skateboard qui aboutissent dans le gazon, équipements désuets. Images à l’appui, le candidat à la mairie Bruno Marchand a dressé une liste de plusieurs installations sportives de la ville qui méritent une attention urgente et a promis de s’y attaquer, car il est « essentiel que les citoyens soient actifs ».
Pas assez rapide
« Quand on dit que les quartiers ont perdu leur âme, ça en fait partie », a-t-il martelé. Au rythme où vont les choses, il faudra 10 à 15 ans pour revamper les infrastructures de quartier, assure-t-il.
Il promet donc de doubler les budgets pour l’entretien et l’ajout d’infrastructures sportives dans les parcs. Pour les terrains de basketball, par exemple, cela représente un budget qui passera de 200 000 $ à 400 000 $, et pour les skate parks, de 600 000 $ à 1,2 million $.
Il fait le parallèle avec le Colisée, dans lequel l’administration sortante veut injecter 40 millions $ pour accueillir des sports émergents. « On peut-tu commencer par les quartiers ? Les lieux doivent être accessibles et entretenus. »
Pistes cyclables
De plus, il veut relier tous les parcs de la ville au réseau cyclable et déneiger plus de voies cyclables « dans les zones prioritaires ».
Le « gruyère de pistes cyclables » qui existe actuellement en ville doit être interconnecté, croit M. Marchand. Mais cela ne se fera pas du jour au lendemain, tempère-t-il. « On va commencer par des tronçons, et ultimement, oui, la ville doit être interconnectée, mais on est sur deux mandats. »
Le candidat de Québec Forte et Fière dans Saint-Rodrigue, Charles Pagé, un ancien employé du service des loisirs de la Ville de Québec constate que les besoins sont criants dans les quartiers. Sur la centaine de parcs à travers la ville, plusieurs ne sont pas reliés à des pistes cyclables.
« On veut que nos jeunes bougent, mais ils n’ont pas accès au parc. Le réseau cyclable n’est pas pensé en fonction des parcs. Pour nous, c’est un critère premier. »
Bruno Marchand voudrait aussi qu’en marge de grands événements sportifs, comme le Pro Tour, les citoyens puissent participer à des activités d’initiation, et « la veille, faire un tour du parcours et se comparer à ce que les pros vivent ». « Si les organisateurs ont des contraintes, on travaillera avec eux. »