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Culture

Dave Morissette s’implique dans la Marche de la sobriété des Maisons Péladeau

Il honore ainsi la mémoire de son père.

Julien Faugere / TVA Publicatioons
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Daniel Daignault

2025-05-23T10:00:00Z
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Dave Morissette n’a pas hésité une seconde avant d’accepter d’agir à titre de parrain d’honneur de la 10e édition de la Marche de la sobriété des Maisons Péladeau. Cet événement, qui aura lieu le 7 juin à Sainte-Adèle, est cher à l’animateur, puisque ce dernier a eu recours aux services de l’organisme pour aider son père.

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Afin de soutenir son père, Dave n’a pas hésité à bénéficier des services des Maisons Péladeau, un organisme qui vient en aide aux personnes ayant des problèmes de dépendances. «Beaucoup de gens m’ont demandé pourquoi j’avais décidé de m’impliquer. Cet événement me parlait parce que j’ai déjà aidé des amis aux prises avec de tels problèmes, et aussi mon père, qui a eu besoin d’aide à une certaine période de sa vie.» Dave confie que son père, qui aimait prendre une petite bière, s’était mis à en consommer plus que d’habitude. En bon fils, Dave lui en avait alors touché un mot. «Je lui avais dit que sa consommation d’alcool n’était pas normale et que j’étais là s’il avait besoin d’aide. Un jour, il m’a appelé pour me dire qu’il était prêt à accepter ma proposition. C’était cinq ou six ans avant son départ. J’ai fait des démarches et on m’a dirigé vers le Pavillon Pierre-Péladeau. Je suis embarqué dans mon auto, je suis allé le chercher à Baie-Comeau, puis je l’ai amené à cet endroit, situé à Val-David.»

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Admettre qu’il avait un problème a été difficile, confie Dave au sujet de son père. L’animateur était donc très fier que son père décide de saisir la perche qu’il lui tendait. «J’ai senti que ça lui demandait du courage. Mais il se sentait en confiance avec moi, et ça m’a fait chaud au cœur qu’il accepte, ajoute Dave. Le 24 décembre, deux mois après être arrivé au pavillon, il a terminé sa thérapie et je suis allé le chercher. J’ai rapidement vu la différence chez lui. Aujourd’hui, mon engagement dans cette cause est une façon pour moi d’honorer sa mémoire», raconte Dave, qui ajoute que son père n’a jamais retouché à l’alcool par la suite.

«Il est allé chercher des outils et ça l’a vraiment changé, ç’a prolongé sa vie. On a passé six ans à voyager ensemble; on est allés, entre autres, à Compostelle. Sa décision a eu un impact positif sur plusieurs personnes, dans la famille et autour de lui. J’étais bien fier de lui avoir proposé de l’aide et qu’il ait accepté de régler son problème.» Dave est conscient que ce n’est pas tout le monde qui peut se permettre de fréquenter un centre de thérapie comme les Maisons Péladeau – outre le Centre pour hommes, il y a le Centre pour femmes, la Maison Raymonde-Chopin-Péladeau. Il a donc décidé de faire sa part en s’impliquant, pour permettre à un plus grand nombre de personnes d’en bénéficier. «J’ai payé la thérapie de mon père, mais je sais très bien qu’il y a des gens qui n’ont pas d’argent, de ressources, ni d’assurances, et c’était normal pour moi de donner de mon temps pour cet événement.»

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La Marche de la Sobriété permet d’amasser des fonds pour aider les personnes ayant des problèmes de dépendances à avoir accès à de l’aide financière, en vue de suivre une thérapie aux Maisons Péladeau. Cette année, l’objectif est de réunir 150 participants à cette marche de 10 kilomètres, et de recueillir 150 000$. Le parcours emprunté par les marcheurs, qui va de Val-David à Sainte-Adèle, à travers le Parc Linéaire Le P’tit Train du Nord, aura lieu le 7 juin, à compter de 10 h.

«Mon père m’a prouvé que venir à bout d’une dépendance était possible, alors qu’il était dans une mauvaise période de sa vie, ajoute Dave. La dépendance est souvent tabou, et ça touche beaucoup de monde. Pour l’avoir vécu dans ma famille, on a beau dire à quelqu’un qu’il a un problème, le désir de s’en sortir doit d’abord et avant tout venir de lui. Mon père était rendu là. J’ai aussi des amis qui ont souffert de problèmes de dépendance et qui n’avaient pas de ressources. C’est difficile: quand tu veux t’en sortir, mais que tu n’as pas les moyens et que tu ne peux pas faire une pause dans ta vie, c’est un obstacle majeur.»

Comme bien d’autres, David a donc formé une équipe de marche à laquelle peuvent se joindre les personnes qui souhaitent contribuer à cette cause, un pas à la fois. Pour soutenir la cause, faire des dons ou former des équipes, on peut se rendre sur le site Je donne en ligne. Des informations sur les deux Centres se trouvent sur le site www.lesmaisonspeladeau.com.

Dans un autre ordre d’idée, Dave se dit bien heureux depuis qu’il a décidé de quitter Saint-Basile-le-Grand pour déménager à Bromont, au début du mois d’avril. Il dit découvrir la ville avec beaucoup de bonheur. «Je me sens vraiment à la maison. J’adore le coin, c’est merveilleux! C’est totalement différent d’où on habitait avant, Cindy et moi. C’était passant, mais là où je suis, c’est plus tranquille. J’ai même des poules. C’est vraiment très agréable», raconte-t-il. Quant à la saison estivale qui se profile, Dave compte bien sûr se reposer et profiter de son nouvel environnement. Mais, actif comme il l’est, son agenda est déjà bien rempli. «Je retourne à Compostelle cet été et j’ai de beaux projets qui s’en viennent. Je me dis souvent qu’il faut que je ralentisse, mais c’est tough! J’aime tellement ce que je fais, et quand des gens demandent à travailler avec moi, c’est dur de dire non.»

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