L’entraîneur des Blue Jays en lice pour un honneur mérité

Ce n’est pas le trophée si convoité de la Série mondiale qu’il recherchait avec ses Blue Jays, mais l’entraîneur-chef John Schneider pourrait recevoir une bonne tape dans le dos pour son bon travail en remportant le titre de gérant de l’année.

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Il a été nommé finaliste dans la Ligue américaine 48 heures après la défaite crève-cœur dans le match ultime de la Série mondiale qui avait lieu à Toronto, samedi soir. Le vote a été mené parmi les membres de l’Association des journalistes de baseball d’Amérique avant le début des éliminatoires.

En moins d’un an, Schneider a fait passer sa bande de la dernière à la première place dans la très compétitive section est de la Ligue américaine. Avec leurs 94 victoires et une fiche de ,580, les Jays ont surpassé les Yankees de New York (,580) et les Red Sox de Boston (,549). Seuls les Brewers de Milwaukee (,599) et les Phillies de Philadelphie (,593) ont mieux fait à travers la ligue.

L’an dernier, les Jays avaient conservé un dossier de ,457 en vertu de leurs 74 victoires. Il leur conférait la septième pire fiche des Ligues majeures.

Parmi les grands des Jays

L’entraîneur de 45 ans a su faire tourner le vent par sa communication tout en implantant une nouvelle culture gagnante après la campagne désastreuse de 2024.

S’il devait gagner le titre le 11 novembre prochain face à l’instructeur des Guardians de Cleveland, Stephen Vogt, et celui des Mariners de Seattle, Dan Wilson, Schneider deviendrait le second entraîneur des Jays à y parvenir. En 1985, Bobby Cox avait remporté l’honneur.

Également, avec ses 303 victoires à la barre de l’équipe, il est devenu le quatrième gérant de l’histoire des Jays à en amasser autant.