Le prix des maisons grimpera de 5% dans le Grand Montréal en 2024, selon Royal LePage
La baisse à venir des taux d'intérêt va profiter au marché immobilier

David Descôteaux
Si les taux d’intérêt diminuent dès l’été 2024, les prix grimperont de 5,5% au pays et de 5% pour le Grand Montréal, selon l’agence immobilière Royal LePage.
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Selon les prévisions du marché de Royal LePage, le prix d’une maison au Canada devrait augmenter de 5,5% d’une année sur l’autre pour atteindre un prix médian de 843 684$ au quatrième trimestre de 2024.
Dans la région du Grand Montréal, le prix d’une maison au quatrième trimestre de 2024 devrait croître de 5,0% comparativement à en ce moment, pour atteindre 610 260$.
le prix médian d’une maison unifamiliale détachée devrait augmenter de 4,5%, pour atteindre 684 998$, alors que celui d’une copropriété devrait croître de 6%, pour atteindre 471 912$.
C’est lors de la deuxième partie de l’année que les prix des propriétés devraient connaître les plus fortes augmentations, selon Royal LePage. Ces prévisions reposent sur l’hypothèse que la Banque du Canada maintiendra ses taux au cours du premier semestre de l’année prochaine et commencera à les assouplir légèrement à la fin de l’été ou à l’automne.
Ailleurs au pays, l’agence prévoit des hausses de 8% à Calgary, de 6% à Toronto et de 3% à Vancouver d'ici la fin de 2024.
Nouvelle réalité
«La chose à retenir est que la réduction de l’inflation près du taux cible n’aura pas suffi à freiner bien longtemps l’augmentation des prix de l’immobilier, faute d’offre», explique Dominic St-Pierre, vice-président et directeur général, Royal LePage, région du Québec.
«Le logement est un besoin essentiel et le manque encore criant d’unités pour satisfaire à la croissance de la demande et de la population est voué à perdurer», fait-il remarquer.
Cependant, les consommateurs devront s’adapter à une nouvelle réalité, prévient-il. L’époque des taux ultra-faibles est révolue, dit-il, ce qui devrait contenir la hausse des prix.