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L'article provient de Le Journal de Montréal
Affaires

L’APCHQ favorable au catalogue des logis

Il estime que l’accélération des délais pour les mises en chantier est très positive

Photo d’archives, JOËL LEMAY
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Photo portrait de Mathieu Boulay

Mathieu Boulay

2023-12-12T22:06:57Z
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L’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) est favorable au plan d’un catalogue de logis préapprouvés qui vise à combattre la pénurie de logements au Québec d’ici 2030.

• À lire aussi: Pénurie de logements: Ottawa propose un catalogue comme à l’époque de la Seconde Guerre mondiale

«Toute mesure qui va permettre d’accélérer la construction de logements, on voit cela d’un œil favorable, mentionne la vice-présidente développement stratégique, affaires publiques et innovation, Isabelle Demers.

«C’est essentiel et nécessaire. Si tu n’as pas de logement, c’est très difficile de contribuer et d’être un citoyen à part entière. On devrait être tous préoccupés de pouvoir construire et de loger les gens.»

Avec ce programme du fédéral, les entrepreneurs pourraient raccourcir les délais notamment pour l’obtention des permis de construction ou des approbations bancaires. 

La vice-présidente est curieuse quant à la mouture 2024 du catalogue des logis préapprouvés. 

«On ne sait pas si ça pourra répondre à tous les besoins, précise Mme Demers. On peut être sûr que ça ne ressemblera pas au modèle de 1940 où on développait une maison unifamiliale à la fois. 

«On doit souhaiter qu’il y aura plusieurs modèles différents afin de répondre à la réalité des ménages québécois qui n’ont pas tous les mêmes besoins. Si on a des moules à biscuits, ça ne peut pas être le même biscuit.»

  • Écoutez l'entrevue avec Isabelle Demers, Vice-présidente développement stratégique, affaires publiques et innovation à l'APCHQ via QUB radio :

Pas suffisant

Selon les analyses, le fédéral espère atteindre le cap de 600 000 logements construits au Québec d’ici 2030. 

«On va être à la moitié de notre objectif de 1,2 million de logements à combler, souligne Mme Demers. C’est une crise au Québec, mais aussi au Canada. Ce sont des chiffres stratosphériques.» 

«Ce ne sera pas suffisant, mais ça va être beaucoup plus que ce que nous faisons actuellement. On a seulement 40 000 mises en chantier au Québec. Le plus bas taux qu’on a jamais vu.»

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