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L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

Le vice-président de Trump à la frontière avec le Mexique pour vanter sa politique

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AFP

2025-03-05T21:03:52Z
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Le vice-président américain JD Vance est arrivé à la frontière américano-mexicaine, pour une visite destinée à vanter la vaste offensive anti-immigration lancée par Donald Trump depuis son retour au pouvoir. 

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M. Vance, qui cultive son image de fantassin enthousiaste et loyal du président depuis sa prise de fonctions, est accompagné du ministère de la Défense Pete Hegseth, qui a ordonné la semaine dernière l’envoi de 3 000 soldats le long de cette frontière.

Les deux hommes sont arrivés à la mi-journée à Eagle Pass, un important point de passage situé au Texas, où ils doivent visiter un centre de rétention pour migrants et participer à une table ronde avec des responsables locaux.

Leur déplacement se déroule au lendemain d’un discours de M. Trump devant le Congrès, dans lequel il a défendu son action, pour revenir sur ce qu’il considère comme la politique de «frontière ouverte» menée précédemment par l’ex-président Joe Biden.

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Le milliardaire républicain assure avoir lancé «la plus grande campagne de répression de l’histoire américaine en matière de frontières et d’immigration», qui a selon lui permis de réduire le nombre de traversées illégales au plus bas niveau jamais atteint.

«Les médias et nos amis du parti démocrate n’ont cessé de dire que nous avions besoin d’une nouvelle législation, que nous devions avoir une législation pour sécuriser la frontière. Mais il s’est avéré que tout ce dont nous avions besoin, c’était d’un nouveau président», a-t-il lancé mardi.

«Joe Biden ne s’est pas contenté d’ouvrir nos frontières. Il a fait venir par avion des étrangers en situation irrégulière pour qu’ils envahissent nos écoles, nos hôpitaux et nos communautés dans tout le pays», a-t-il ajouté.

«Des villes entières comme Aurora, dans le Colorado, et Springfield, dans l’Ohio, ont plié sous le poids de l’occupation des migrants et de la corruption», a-t-il accusé.

M. Trump a fait de ces deux villes des emblèmes de sa politique anti-immigration, à grand renfort de désinformation pendant la campagne.

Il a faussement affirmé qu’Aurora était contrôlée par des gangs de migrants criminels, après qu’une vidéo virale a montré des hommes armés faisant irruption dans les appartements d’un immeuble. Et ce malgré les démentis du maire républicain de la ville, qui a expliqué qu’il s’agissait d’un incident isolé.

M. Trump avait également repris de fausses rumeurs selon lesquelles des Haïtiens «mangent les chats et les chiens» de Springfield. Une campagne de désinformation délirante largement démentie par les autorités locales.

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