Le vélo électrique pourrait éliminer 25% des déplacements en voiture
TVA Nouvelles
Un déplacement sur quatre en voiture pourrait être effectué à vélo électrique, avance une nouvelle étude d’Équiterre et de la Chaire de recherche Mobilité de Polytechnique Montréal.
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En suivant 1000 participants au cours des trois dernières années, les chercheurs concluent que le vélo à assistance électrique possède un vaste potentiel pour réduire les problèmes de pollution, de congestion routière, mais aussi d’endettement des ménages.
«Le vélo à assistance électrique nous permet d’étirer les distances, contrairement à un vélo régulier», a déclaré en entrevue à LCN Marilène Bergeron, directrice adjointe aux programmes à Équiterre.
«Le vélo à assistance électrique vient entre autres démocratiser un peu plus la pratique du vélo. Donc, ça le rend plus facile pour certaines personnes», a-t-elle ajouté.
Le potentiel non exploité du vélo électrique réside notamment dans le fait qu’une majorité de Québécois habitent à une courte distance de leur lieu de travail.
«75% des gens ont une distance de moins de 14 kilomètres pour se rendre au travail. Donc, il y a vraiment un potentiel intéressant à encourager ce type de mode là», indique Mme Bergeron.
Le vélo à assistance électrique ne peut pas tout régler, mais peut être un mode de transport davantage utilisé, dit Marilène Bergeron.
Cette dernière estime que plusieurs Québécois doivent repenser quel mode de transport est le plus efficace selon le type de déplacement qu’ils effectuent.
«On sait que ça ne répond pas à tous les besoins, mais il y a un fort potentiel non utilisé qu’on pourrait davantage encourager en mettant en place les bonnes infrastructures, un environnement qui va favoriser la pratique du vélo et la rendre sécuritaire.»
Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.